Se servir de la force des vagues des océans pour dessaler … l’eau de mer. Caramba, il fallait y penser. C’est ce qu’a fait une société australienne qui met l’énergie houlomotrice au service de centrales de désalinisation. Une technologie d’avenir qui a un réel potentiel.
Une centrale de désalinisation grâce à l’énergie des vagues
Le potentiel de l’énergie houlomotrice sur le plan mondial ne fait aucun doute et certains comment à s’intéresser très sérieusement à dominer la houle pour des applications industrielles.
La société australienne Carnegie Wage Energy aurait trouvé la solution au délicat équilibre du dessalement d’eau de mer grâce à l’énergie des vagues. Entre rendement trop faible et coût en énergie trop élevé, désaliniser grâce à l’énergie marine n’est pas évident.
La centrale de dessalement que veut ouvrir la société australienne sur Garden Island, aurait trouvé le bon compromis : elle serait capable de séparer le sel de l’eau sans faire appel à des ressources extérieures. Mieux, cette usine serait capable de rendre les habitants de l’île auto-suffisants en eau douce mais aussi en électricité.
Les surfeurs ne seront pas gênés par les capteurs sous-marins
Des flotteurs sous-marins
Ce sont de gros flotteurs, technologie brevetée, qui sous les vagues seront mis en mouvement par la houle. L »énergie captée sera transmise à des pompes placés sur les fond de l’océan. Celles-ci alimenteront à leur tour des turbines placées sur le rivage. Le prototype a été baptisé « CETO », du nom de la divinité maritime grecque. Le projet utilisera la technique de l’osmose inverse pour dessaler l’eau de mer.
Le potentiel pour cette approche du dessalement est très important car aujourd’hui des pays comme l’Australie, Israël ou l’Arabie Saoudite consomment d’énormes quantités de pétrole pour faire tourner leurs usines de dessalement. Il faut noter qu’ EDF Energies Nouvelles, qui maîtrise déjà la production d’électricité grâce à l’énergie marine, fournit déjà 150 kilowatts aux habitants de l’île de la Réunion en exploitant la technologie CETO. Un projet à surveiller de près donc.
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la France possède une centrale marémotrice pour produire de l’énergie électrique avec la houle, fonctionnelle depuis 1967. Cette source d’énergie n’est donc pas une nouveauté… quant au dessalement: que fait-on du sel? car récupérer de l’eau douce signifie qu’on augmente la teneur en sel localement et je n’ai jamais trouvé d’études complètes sur l’influence de cette augmentation de la salinité sur les organismes marins….
Bonsoir,
Je suis étonnée de la photo. Pourquoi les surfeurs et pas les poissons et mammifères marins et crustacés ?
C est bizarre : les uns ont beaucoup plus à faire dans l’eau de mer que les autres.
Y a t’il eu une étude de faite à ce sujet ?
Non pas d’étude sur le sujet.
La photo est la seule que nous ayons sur le projet … et le commentaire, un peu au second degré, évidemment.
Belle journée à vous
le professeur Edgard Nazare avait mis au point sa « tour à vortex » lorsqu’il était en Tunisie – pour produire de l’énergie à bas coût pour dessaler l’eau de mer et avoir de l’eau pour irriguer les plantations –
pourquoi aller chercher des systèmes complexes – (pourquoi faire simple quant on peut faire compliqué ????)
Pourquoi faire compliqué ? Parce que ça doit rapporter plus…
La tour à vortex fonctionne-t-elle avec la même source d’énergie ?
Parce qu’en France, on ne va tout de même pas utiliser un système simple inventé par un Français . C’est plus fun si c’est un Australien qui nous vend sa technologie compliquée………
Vous pouvez vérifier tous les brevets américains déposés suite aux inventions de Français depuis un siècle au moins …..
Merci pour cet article