La voiture électrique a tout pour elle, du moins sur le papier. Finies la pollution en ville et la dépendance au pétrole : la voiture électrique semble être le compromis idéal pour garder une certaine liberté dans la mobilité tout en préservant la planète. Mais on se rend compte que le débat voiture thermique / voiture électrique est loin d’être simple.
Véhicule électrique vs thermique : un match serré
Electrique ou thermique, quel type de véhicule pollue le moins ?
Entre les 2, les bilans sont plutôt serrés : électrique ou thermique, le gagnant n’est pas toujours celui qu’on croit.
Fin 2012, nous avions déjà pris connaissance de quelques éléments de réponse concernant le (vrai) impact écologique de la voiture électrique.
L’Université des Sciences et des Technologies de Norvège avait en effet mesuré l’impact réel des voitures électriques pour en tirer quelques résultats surprenants :
Par exemple en ne tenant compte que de la production du véhicule, une voiture électrique serait 2 fois plus dommageable pour l’environnement qu’un véhicule thermique. Ceci s’explique par le recours à des ressources naturelles fragiles, qui commence à s’épuiser pour fabriquer les batteries. Le lithium en est un bon exemple.
En savoir plus : La fin du lithium
Autre désillusion : la diminution de gaz à effets de serre à laquelle on pourrait s’attendre avec l’usage d’une voiture électrique paraît toute relative, même si elle est bien présente. Ainsi, selon le mix énergétique et le pays pris en compte, on ne note qu’une baisse de 10 à 24 % par rapport au thermique.
Que connaît-on aujourd’hui des performances de la voiture électrique par rapport à un véhicule thermique ?
Une analyse du cycle de vie complète
Pour répondre à cette question ardue, l’Ademe a commandé une étude complète permettant de comparer les 2 technologies à tous les niveaux. Cette ACV (Analyse du Cycle de Vie) s’appuie donc sur les résultats en termes de bilan énergétique, d’émission de gaz à effet de serre et de tous les autres impacts environnementaux induits par les véhicules thermiques et électriques, de leur fabrication à leur destruction. En effet, un bilan portant uniquement sur le rejet de CO2 dans l’atmosphère par exemple serait réducteur.
Les facteurs pris en compte ont donc été :
- La consommation d’énergie primaire
- Les effets sur le changement climatique
- L’impact sur l’épuisement des ressources
- Le potentiel d’acidification
- Le phénomène d’eutrophisation de l’eau
- La pollution à l’ozone
Seuls ont été exclus de l’étude des chiffres sur l’impact de la filière de distribution de carburant d’un côté et les infrastructures de recharge de batterie de l’autre.
Allons voir cela de plus près (1)
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> suite : les résultats de l’étude
Il y a mieux comme site mdr si tu veux un meilleur je te conseille
C’est pas respectueux arrête
ce site c’est de la merde j’ai trouvé mieux sur wikipédia vous ne valez pas mieux que PH (comprendra qui pourra)