ConsoGlobe.com : Votre clientèle est composée principalement de femmes. Que fait Yves Rocher en faveur des femmes ?
Claude Fromageot – Notre clientèle mais aussi notre groupe : 82 % des collaborateurs d’Yves Rocher sont des femmes. Nous sommes puissants en termes de vente directe dans le monde : 350.000 femmes distribuent nos produits dans le monde entier. Cette démarche permet à de nombreuses femmes d’accéder au monde du travail, dans certains pays où elles en sont privées. Nous sommes fiers d’être signataires des Women Environment Principles (Principes pour l’Émancipation des Femmes) à l’ONU.
À travers notre Fondation et le prix Terre de Femmes, nous valorisons leur engagement en faveur de la protection de l’environnement.
Les lauréates 2016 du prix Terre de Femmes ©Dominique Rolland
Nous avons récompensé 350 femmes dans huit pays pour leur action. Au-delà de l’aspect financier, le prix est souvent une forme de reconnaissance des femmes là où elles sont parfois peu valorisées. Nous organisons d’ailleurs bientôt une conférence Femmes et Climat à Marrakech, dans le cadre de la COP22.
ConsoGlobe.com : Expliquez nous votre action en faveur de la reforestation.
Claude Fromageot – Monsieur Yves Rocher, fondateur du groupe Rocher en 1959, estimait que lorsque l’on plante un arbre, on change quelque chose à la façon dont on est sur la Terre. Ainsi naissait « une école, un arboretum ». Depuis 2007, ce sont 64 millions d’arbres qui ont été plantés avec le programme Plantons pour la Planète en France, en Éthiopie, en Inde, et dans plus de 50 pays grâce à la collaboration avec de 30 ONG.
Il s’agit d’une action participative : chaque année, 500 collaborateurs du groupe vont participer à la plantation d’arbres, ce qui a pour effet de renforcer l’esprit d’équipe en participant à un projet commun.
ConsoGlobe.com : Yves Rocher s’engage depuis sa création en faveur du développement durable. Quelle est aujourd’hui l’action de l’entreprise dont vous êtes le plus fiers ?
C’est difficile à dire, mais je pense que c’est l’action que nous menons depuis le début à La Gacilly. En 1959, c’était un village très pauvre du centre de la Bretagne, en proie à l’exode rural. Aujourd’hui, c’est un village dynamique, à la fois exemplaire environnementalement avec son jardin botanique, son éco-hôtel spa ou ses 250 ruches, mais aussi dynamique économiquement et culturellement avec le Festival Photo de La Gacilly, reconnu dans le monde entier.
L’éco-hôtel de La Gacilly
On voit à travers l’exemple de La Gacilly que le développement durable n’est pas qu’un concept, et que l’on peut agir positivement sur l’environnement, l’économie et le social à la fois. Cela se fait de manière très moderne, pas « has been » : certains taxis roulent en Tesla ! Cela montre la dimension concrète et moderne de ces questions, à un niveau territorial.
C’est bien le sens de la responsabilité telle que nous voulons la vivre et la faire progresser.
C’est de la com déguisé car tout le monde sais que cette marque fait du greenwaching. Les actifs naturels sont en très petites quantités et les exceptions pétrochimiques et nuisibles sont tjs en tête de liste des ingrédients.