En un an, 70 % des familles ont réduit leurs déchets résiduels de plus de 40 %, alors que l’objectif fixé dans un premier temps était de réduire de 30 % le volume de déchets résiduels produits et de recycler 40 % des déchets dans les trois ans à venir.
Zéro Déchet : ça bouge à Roubaix
Aujourd’hui, pour accompagner ces familles dans le changement de leurs habitudes, la Mairie de Roubaix a organisé plusieurs activités et évènements autour du Zéro Déchet. « Ce que la ville de Roubaix réussit à faire, c’est prouver que le Zéro Déchet peut s’appliquer à grande échelle, qu’il n’est pas une utopie mais une cible réelle qui amène à des résultats » a expliqué Béa Johnson, grande papesse du Zéro Déchet.
Rappelons que chaque année, un habitant résidant en France produit plus de 300 kilos de déchets ménagers, les Roubaisiens en sont à 243 kg/an. Roubaix s’est engagé dans cette démarche du Zéro Déchet dès les premiers mois de mandat de son nouveau maire Guillaume Delbar, témoignant ainsi de son engagement de faire de Roubaix une ville exemplaire en matière de développement durable. Aujourd’hui, cette démarche mobilise tous les acteurs locaux de la ville.
Depuis un an, la ville a pu compter sur l’association Zéro Waste France, qui l’accompagne dans la mise en place d’ateliers de sensibilisation destinés aux familles roubaisiennes. En un an, la ville a mis en place 14 ateliers très concrets autour de la fabrication de produits d’entretien, de sacs à pain ou de produits cosmétiques. La Mairie de Roubaix a voulu montrer l’exemple en supprimant les poubelles individuelles dans les bureaux au profit de poubelles communes et en organisant une collecte de biodéchets dans le cantines. Une charte d’engagement zéro déchet a été soumise aux agents municipaux et a recueilli 240 signatures.
Egalement, quatre écoles roubaisiennes ont été identifiées comme écoles « Zéro Déchet Test » depuis la rentrée, en septembre. Un Protocole avec l’Education Nationale a même été signé pour officialiser cette démarche. « Grâce à la mise en place d’actions concrètes avec l’aide de la Mairie, nous avons déjà dans notre école depuis la rentrée des classes, limité le gaspillage à la cantine, créé des zones d’apport volontaire de biodéchet, mis en oeuvre le tri systématique et supprimé l’emballage des goûters », explique Mme Courrier, Directrice de l’école Buffon à Roubaix.
Un impact significatif sur la ville
Autre nouveauté à Roubaix, en avril la Ville a lancé le label « Commerçants Zéro Déchet » qui permet d’identifier les enseignes impliquées dans la démarche. Pour ce faire, les commerçants doivent signer une charte d’engagement qui prévoit un certain nombre d’actions à respecter comme la suppression des sachets ou l’utilisation de sacs réutilisables, la réduction des emballages, la mise en place de consignes, de disposition de cageots ou de cartons. Une quinzaine de commerçants ont entrepris ces démarches.
Enfin, la démarche Zéro Déchet a eu un impact significatif auprès des associations roubaisiennes, certaines d’entre elles ont pu retrouver un second souffle et se structurer autour d’une nouvelle problématique économique et environnementale. Par ailleurs, de nouvelles associations ont vu le jour comme Fibr’ & Co, un projet d’insertion sociale, des Repair Café où des experts bénévoles sont présents et apportent leurs connaissances et compétences dans les réparations de toutes sortes de domaines.
« Cela démontre que réduire ses déchets est à la portée de tout le monde. Certains sont devenus de vrais ambassadeurs du Zéro Déchet », souligne Alexandre Garcin, adjoint au maire de Roubaix et délégué au Développement Durable. Preuve que cette démarche est bénéfique, puisque la ville de Tourcoing a été sensible aux initiatives et aux objectifs poursuivis par le projet Zéro Déchet dans la Ville de Roubaix et souhaite à son tour pouvoir développer auprès de ses habitants une initiative similaire au « Défi Familles Zéro Déchet ».
Tien cher cousin comme c’est bizarre ! avant de quitter la page je m’assure que celle ci est bien accrochée à mon texte Apprament sur ce site on aime bien parler d’écologie de pollution , de déchets mais peu invoquer la source principale la surconsommation par la publicité Il y à une déesse sur terre elle ce nome la pub ce qui égale à foutaise quand ils évoquent la pollution sur ce site la pub prime sur leur actualité…. Apprament
Déchets qui tiennent dans un bocal, oui quand on laisse tous les emballages dans le magasin qui vous vend les produits, mais les déchets sont bien la, mais pas chez soi, alors pour moi c’est de l’enfumage, il faut arrêter de prendre les gens pour des imbéciles, de plus elle achète tous ces produits au détail dans les magasins quelle transporte dans des bocaux, sur le plan hygiène j’ai un doute quand à la responsabilité en cas d’intoxication on en reparlera, je n’ai rien contre la réduction des déchets bien au contraire, mais il y a un moment ou il faut sortir de l’utopie.
@Noel, « on laisse tous les emballages dans le magasin qui vous vend les produits, mais les déchets sont bien la, mais pas chez soi, alors pour moi c’est de l’enfumage »
Si je prends du pain chez le boulanger, il me mets un papier autour.
Si je viens avec un sac à pain, le papier emballage reste dans la boulangerie. Si il écoule moins d’emballage, il n’en achète plus ( ou moins). Si il n’en achète plus (ou moins), le fabricant en produit moins. Si le fabricant en produit moins, il puise moins dans les ressources … donc au final, les déchets ne sont plus là car ils ne sont plus produits.
« elle transporte dans des bocaux, sur le plan hygiène j’ai un doute quand à la responsabilité en cas d’intoxication on en reparlera »
Tu achètes bien des fruits/légumes en vrac sur les marchés, je pense qu’il n’y a pas de problèmes et je ne pense pas que mettre un produit sous 3-4 couches d’emballages le rend plus hygiénique.
Après, je suis d’accord avec toi, le zéro déchet est une utopie mais il faut le voir comme un objectif et s’en approcher au maximum …
Les humains ont inventé le déchet, celui-ci d’abord exceptionnel s’est généralisé. Avant l’imposition des boissons en PET, le verre consigné faisait bien l’affaire. Aujourd’hui, un retour à la vente en vrac s’opère ici et là, les graines transportées en bocaux ou en sac réutilisables existent bel et bien pour peu qu’on se donne la peine de les chercher ou qu’on incite notre fournisseur…
Ou quand l’utopie laisse place à une possible réalité, pour peu qu’on joue notre rôle de consomm’acteur!
Vivez toutes et tous une merveilleuse année