Planter des arbres : un atout pour la transition énergétique
Les constructions en bois ont le vent en poupe ! Elles sont le signe que la forêt est une ressource qui permet de produire de façon plus saine et durable. Dans le secteur du bâtiment comme de l’énergie, l’arbre peut jouer un rôle en faveur de la transition énergétique. Bâtiments à énergie positive intégrant le bois, énergies renouvelables issues de la biomasse en sont des exemples. Planter des millions d’arbres supplémentaires, c’est favoriser le virage de la transition énergétique.
Raison n°8 : Les forêts sont un réservoir de bio-innovations
En Finlande, le bois ne sert pas qu’à construire des cabanes au bord des lacs. Ce pays scandinave est le champion européen des bio-innovations issues du bois. Les Finlandais développent actuellement des innovations dans le domaine de la santé comme des plâtres recyclables et réutilisables en copeaux de bois, ou encore des tests médicaux révolutionnaires à base de sève de bouleau.
La France qui regorge de chercheurs prisés dans le monde entier peut elle aussi faire du bois une ressource innovante pour demain. D’où l’intérêt de planter des arbres pour préserver ce réservoir qu’est la forêt.
Raison n°9 : La diversité d’essences est clef de la durabilité des forêts
Les forêts françaises ont un atout : elles rassemblent pas moins de 126 essences d’arbres différentes. La diversité des espèces feuillues et résineuses est la clef de la durabilité de nos forêts. Il est donc nécessaire de pérenniser cette variété dans l’effort de reboisement à mener et ainsi éviter la tentative grandissante de plantation mono-essence à croissance rapide qui appauvrissent à terme les sols et se révèlent plus sensibles au dérèglement climatique. Planter des essences diversifiées permet de garantir la complémentarité des usages de la forêt.
Raison n°10 : Les arbres nous rendent chaque jour de précieux services écologiques
On l’ignore souvent, les arbres de nos régions nous rendent des services écologiques qui sont nécessaires à notre bien-être. Les forêts contribuent par exemple au maintien de la qualité des eaux, luttent contre l’érosion des sols et représentent l’un des principaux foyers de biodiversité de notre pays.
Les arbres abritent notamment des pollinisateurs (abeilles, etc) qui jouent un rôle indispensable en faveur des écosystèmes et de l’alimentation humaine. Gratuits et invisibles, ces services écologiques sont pourtant d’une valeur inestimable. Planter des arbres c’est donc pérenniser tous ces services nécessaires à l’homme.
super sauver les arbres
j’aimerais connaitre la raison scientifique qui vous laisse oser écrire » Les petites surfaces sont plus exposées aux aléas « . ceci est vague et faux. ces petites surfaces sont elles des monocultures ? des bois semi sauvages d’essences variées ? je trouve que les monocultures industrielles boisées sont pires que tout, ne tiennent pas face au climat , aux maladies. article à revoir
Bonjour,
C’est très bien de nous donner des raisons de planter des arbres, seulement vous nous donnez pas de solutions ou de contacts afin de planter des arbres nous-même ou de financer des entreprises qui plantent des arbres.
Merci de me répondre si vous avez des contacts.
Cordialement
Sauvez un arbre…manger un castor !!!
Sauvez un arbre… manger un castor !!!
Il est évident qu’à pousser aux fesses les moyens de chauffage dits renouvelables – et très polluants ! -, comme les poêles à bois, on va manquer d’arbres. D’autant que l’industrie du bâtiment et du meuble – bien plus que les papeteries – sont aussi très gourmandes en bois !
Les arbres manquent et on les coupe de plus en plus jeune. L’ONF se frotte les mains mais la biodiversité n’y trouve pas son compte, des tas d’insectes et d’oiseaux trouveront leur nourriture et un abri dans les vieux arbres et les arbres morts.
Bonjour,
planter des arbres, c’est bien pour la planète, ça part d’un bon sentiment, mais moi je dis : attention à ne pas se laisser déborder, parce que ensuite, ça coûte cher
Il y a 15 à 20 ans, j’ai planté « beaucoup » et toutes sortes d’arbre sur une parcelle de 2500m2 histoire de me faire un petit jardin ombragé, et quand je vois ce que ça va me coûter en élagage aujourd’hui, j’avoue avoir quelques regrets
Au début, ça m’amusait. Je coupais quelques branches de temps en temps, rien de grave. Mais ils ont grandi, toujours plus haut, trop haut pour moi
Si j’y avais pensé plus tôt, j’aurais plutôt semé du gazon ! et côté ombrage, un parasol m’aurait coûté moins cher !
J’aime beaucoup les arbres, mais beaucoup moins aujourd’hui !
Marc, rien ne vous oblige à élaguer les arbres. Ils se débrouillent bien sans vous et s’équilibrent bien mieux. Elagués – les bons professionnels forestiers sont devenus rares -, ils se retrouvent déséquilibrés et peuvent être en mauvaise posture au moindre vent.
Si vous avez été obligé de les élaguer, c’est que vous mes avez positionné trop près de votre maison. Erreur de tous les amateurs forestiers.
Sur vos 2 500 m2, il aurait mieux fallu laisser proliférer les friches et la prairie naturelle afin de favoriser la biodiversité. Au bout de quelques années, des arbres y auraient prospéré tout naturellement, sans votre intervention.
Surtout ne plus planter de façon intensive de frênes ou seulement en très espacé car la chalarose gagne du terrain dans le centre ouest, vendée, charente maritime, de 90 à 95 % de mortalité, jeunes et vieux.
c’est quoi, cette horreur de maladie ? J’adore le frène : beau, croissance rapide, bon combustible, forte capacité à coloniser un milieu favorable, comme chez moi en Normandie… mais prudence quand on le coupe, son élasticitépeut le rendre dangereux (meilleur bois pour les manches d’outil, raquettes de tennis autrefois, du fait de cette élasticité.
Le frène, c’est l’olivier du Nord (même famille botanique : oléacées)