Consommer durable est un objectif que nous devrions tous partager mais dont on se rapproche plus ou moins vite au gré de la crise économique et des obstacles liées aux habitudes, aux idéologies, etc. Green Cross France et Territoires se sont demandé comment faire avancer les choses. Et ont publié 20 propositions pour une transition écologique permettant une consommation durable généralisée. Des propositions dont consoGlobe fait la promotion depuis des années et relaie avec plaisir.
Comment faire évoluer la consommation
- en généralisant l’accès de tous aux biens essentiels, en favorisant les économies de ressources : voir la série sur la disparition des ressources naturelles ;
- en instaurant une tarification progressive de l’énergie : notez que consoGlobe doute de l’efficacité et de l’équité d’une telle mesure, considérée par beaucoup comme une usine à gaz ;
- en changeant le modèle économique du secteur énergétique : voir l’enquête sur la transition énergétique et la « fin du pétrocène » ;
- en favorisant le passage d’un économie de production à une économie d’usage : le combat de consoGlobe pour les modes de consommation alternatifs (le don, le prêt, le partage, la location, ….) et notre rejet de l’obsolescence programmée vont dans ce sens ;
- en développant les filières industrielles de réparation : voir les articles sur l’économie circulaire ou les 5 R, qui fondent la vision du « cradle to cradle » et de l’upcycling ;
- en garantissant la mise en oeuvre du principe de pollueur-payeur, des principes de précaution et de prévention ;
- en instaurant une TVA à 5,5 % sur les produits issus du recyclage : d’où nos articles sur « comment recycler …. ? « .
Développer l’éco-conception, de l’éco-production et de l’utilisation responsable.
Il faudrait alors :
- soutenir la recherche universitaire et privée dans le secteur de l’éco-conception : voir par exemple 9 produits éco-conçus récompensés au salon Jadde
- réformer les écolabels, bien trop nombreux et difficiles à comprendre (voir l’annuaire des labels)
- développer le secteur locatif des biens du quotidiens : avec le service consoLoc on peut ainsi louer entre particuliers, tous les objets qui sont chers et ne servent pas souvent (jardinage, jouets, robes, bricolage, véhicules, …)
- développer l’affichage environnemental ;
Affichage environnemental : que mesure-t-on ? Concrètement, certaines marques, comme Biocoop, vont s’appuyer sur plusieurs indices. Il s’agit de l’impact sur le changement climatique (CO2), de l’eutrophisation de l’eau, et de l’acidification de l’air.
– L’indice « carbone » : C’est la quantité de gaz à effet de serre émise durant la vie du produit. Cet indice représente l’impact du produit sur le changement climatique. Il est exprimé en grammes équivalent dioxyde de carbone (g eq CO2).
– L’indice « qualité de l’eau » : => C’est la quantité d’éléments chimiques responsables de l’asphyxie des milieux aquatiques. Cet indice représente donc l’impact des produits sur la pollution des eaux douces. Il est exprimé en mg équivalent phosphate (mg eq PO34).
– L’indice « acidification de l’air » : => C’est la quantité de certains gaz responsables de l’acidification de l’air. Cet indice représente l’impact du transport des produits sur la qualité de l’air. Il est exprimé en grammes équivalent dioxyde de soufre (g eq SO2).