En 2025, place à la génération Bêta

Depuis le 1er janvier 2025, les nouveaux-nés font partie d’une nouvelle génération, la génération Bêta.

Entre mondes physiques et virtuels

Les générations se suivent et ne se ressemblent pas : les plus anciens, nés entre 1946 et 1964, font partie de celle dites des baby-boomers, cette véritable explosion des naissances au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. La génération X leur a succédé, avec des enfants nés entre 1965 et 1980, en pleins bouleversement sociaux et économiques. Quand à celle des Millenials, née avec les jeux vidéos et les ordinateurs, elle comprend les enfants nés entre 1981 et 1996.

Plus près de nous, la Gen Z comprend celles et ceux nés entre 1997 et 2009, et ayant grandi avec Internet et les smartphones omniprésent dans leur vie. Mais la nouvelle génération des bébés nés depuis le 1er janvier 2025 vivra, elle, dans un monde omniconnecté où les intelligences artificielles seront sans nul doute omniprésentes. Place à la génération Béta, pour laquelle, au fond, les mondes physiques et numériques ne feront plus qu’un.

Face au changement climatique

Déjà, la génération Alpha, qui inclue les personnes nées entre 2010 et 2024, aura connu le début et le développement de l’intelligence artificielle, sans oublier l’expansion presque sans limite des réseaux sociaux. Pour Mark McCrindle, le chercheur en sciences sociales à l’origine du nom de « Gen Alpha », les enfants qui vont naître à compter de 2025 devraient expérimenter « le transport autonome à grande échelle, les technologies de santé portables et les environnements virtuels immersifs ».

Mais le plus grand défi auquel cette nouvelle génération devra faire face est sans doute d’affronter les conséquences et les menaces du changement climatique. Et quelles générations succéderont à la nouvelle arrivante ? La dénomination devrait rester fidèle à l’alphabet grec. Ainsi, la génération Gamma viendra désigner les naissances de 2040 à 2054, et la Delta ceux nés entre 2055 et 2069.