En Amérique du Nord comme partout à travers le monde, la disparition des familles d’oiseaux est dramatique. Une nouvelle étude vient hélas le confirmer.
Une conséquence de l’extension des terres agricoles
Que serait un monde sans oiseaux ? On commence à se poser sérieusement la question quand on constate la vitesse à laquelle ceux-ci disparaissent. Ainsi, une étude publiée le 19 septembre dans les colonnes de la revue Science souligne cette fois l’hécatombe en Amérique du nord(1) : depuis 1970 – ce qui ne remonte pas aux calendes grecques, ce sont trois milliards d’oiseaux qui manquent à l’appel. Rien que ça !
Les causes principales de cet effondrement des populations d’oiseaux semblent évidentes : d’une part, l’extension constante des zones agricoles, qui entraînent la réduction des prés et prairies, d’autre part, l’utilisation massive de pesticides, qui tuent les insectes, et donc affament les oiseaux, entre autres espèces animales.
En France, le constat est d’ailleurs globalement le même, mais dans une moindre mesure : l’Observatoire national de la biodiversité estime à 30 % le déclin des oiseaux des champs entre 1989 et 2017.
Douze familles d’oiseaux en ligne de mire
Selon cette étude, 90 % des pertes constatées concernent douze familles d’oiseaux bien précises, parmi lesquelles figurent les moineaux et bruants, les parulines, les hirondelles, les merles et les chardonnerets jaunes.
Pour parvenir à ces résultats, cette nouvelle étude américaine a recoupé deux sources d’observation. Elle a d’abord étudié les nombreux relevés annuels réalisés au printemps par des milliers de bénévoles, qui suivent tous une méthode identique depuis 1970 : s’arrêter pendant trois minutes tous les demi-miles, et compter les oiseaux aperçus.
Le saviez-vous ? Les oiseaux consomment autant d’insectes que les humains mangent de viande et de poisson !
À cela s’ajoutent les relevés de 143 stations radars, à même de détecter les masses d’oiseaux durant leur migration, y compris la nuit. En effet, plus de la moitié des oiseaux d’Amérique du Nord migre soit vers le sud des États-Unis, soit vers l’Amérique centrale ou du Sud. Selon ces données radars, on constate une diminution de 13,6 % du nombre d’oiseaux entre 2007 et 2017.
Toutefois, la marge d’erreur de cette méthode reste importante : environ neuf points. Selon les chercheurs, seules deux espèces, les canards et les oies, voient leurs populations augmenter après avoir fait l’objet de mesures de protection.
Illustration bannière : Les oiseaux disparaissent très rapidement – © serkan mutan
A lire absolument
Il n’a a pas qu’en Amérique du Nord que les oiseaux disparaissent, en France c’est Pareil, si pas pire !!!!!! nos chers agriculteurs n’ont qu’à continuer à empoisonner la terre, l’eau, l’air,(pour ne citer que cela) avec tous leurs pesticides, herbicides, fongicides, engrais chimiques, etc. etc. et il n’y aura plus d’abeilles, d’oiseaux, de poissons, et nous on continuera à nous empoisonner tous les jours jusque dans nos assiettes !!!!!! et nos GOUVT qui sont censés protéger le peuple ainsi que l’environnement que font-ils ??? jusqu’à aujourd’hui, PAS GRAND CHOSE !!!!! quand on pense qu’ils utilisent tous ces POISONS pour augmenter leurs récoltes et qu’ensuite, les grandes surfaces.chaque année, jettent des centaines de tonnes de nourriture À LA POUBELLE, je me dis que le monde est en train de devenir complètement IDIOT !!!!