Depuis plusieurs années, le constat est le même partout dans le monde : des colonies entières d’abeilles dépérissent. C’est le fléau dit de Colony Collapse Disorder (CCD) ou syndrome d’effondrement des colonies. Outre l’indignation que suscite le déclin des abeilles sur un plan purement écologique, l’impact économique est bien réel : la pollinisation, par les services écologiques et agricoles qu’elle rend, ne pèse pas moins de 153 milliards de dollars dans l’économie mondiale. Comment aider les abeilles et les sauver ?
Le syndrome d’effondrement doit être stoppé
À titre d’exemple, en 2016, avec 9.000 tonnes, la production de miel était passée en dessous des 10.000 tonnes de 2014, année considérée jusque-là comme la pire pour l’apiculture française. La production de miel a été divisée par trois en vingt ans !
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Abeille en plein travail de récolte © Dirk Daniel Mann
Un groupe international et indépendant de 53 scientifiques a mené une série d’études sur le rôle fortement présumé des pesticides systémiques, c’est-à-dire qui pénètrent dans la plante, sur le déclin des populations d’abeilles. Leurs conclusions confirment les pires craintes : parmi les pesticides les plus redoutés, les néonicotinoïdes sont responsables de l’intoxication des abeilles qui butinent les fleurs traitées, entraînant ainsi leur mort.
En 2013, un moratoire européen ordonné par l’EFSA a voté l’interdiction pour deux ans des molécules jugées les plus dangereuses. En septembre 2018, la France interdisait 5 néonicotinoïdes…
Lire aussi : Cinq néonicotinoïdes interdits pour sauver les abeilles
Mais cela sera-t-il suffisant, quand on sait que les pesticides contaminent les sols par infiltration, et l’atmosphère par pulvérisation ? Probablement pas, d’où l’importance de connaître les gestes qui peuvent aider les abeilles au quotidien, même s’ils sont modestes par rapport à l’impact des pesticides.
Carte d’identité de l’abeille domestique
Nom scientifique : Apis Mellifera
Embranchement : arthropodes
Classe : Insectes
Ordre : hyménoptères
6 gestes de secourisme pour aider les abeilles en détresse
La première chose à faire est de faire connaître la menace qui pèse sur les abeilles. Car tout le monde n’est pas au courant du danger que l’agriculture et l’environnement modernes font peser sur nos chères petites ouvrières du pollen.
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Abeille domestique chargée de pollen © kojihirano
On le sait, les abeilles sont si précieuses que sans elles, notre agriculture et notre survie alimentaire sont menacées. Elles sont si cruciales que sans les abeilles, certains voient la fin du monde. En effet, sans pollinisation, ce sont plus de 130 types de récoltes qui seraient menacées – et ceci sans parler des dizaines de milliers de plantes sauvages.
Voici donc six gestes concrets que vous pouvez mettre en oeuvre pour aider les abeilles.
Geste #1 pour aider les abeilles domestiques : consommez plus de miel !
Vous pouvez tout d’abord acheter du miel produit près de chez vous de manière à soutenir les apiculteurs de votre région. Et au passage, redécouvrez combien le miel est un aliment délicieux qui peut bien souvent remplacer le sucre blanc d’un faible intérêt nutritionnel.
Le miel : une composition magique
Connu et récolté de tout temps à travers le monde, le miel est doté d’incroyables vertus : antiseptique, tonifiant et cicatrisant, il se pare ensuite de propriétés plus spécifiques en fonction de la plante dont il est issu. Par exemple le miel de bruyère sera plus anti-fatigue, celui de tilleul, apaisant… Sa composition est unique :
- Glucides : environ 80 % (dont : 38 % de fructose, 31 % de glucose, du saccharose et du maltose)
- Eau : moins de 20 %
- Protéines : moins de 1 % ( contenant divers acides aminés)
- Vitamines des groupes B (B1, B2, B3, B5, B6) et C et d’autres vitamines en quantité moindre
- Sels minéraux : moins de 0,5 % (parmi une liste d’une trentaine d’éléments comme le calcium, le sodium, le magnésium, le fer)
- Des lipides en faible quantité
- Des traces de pollens
Outre sa teneur en macro-éléments et en vitamines, le miel possède un pouvoir sucrant plus élevé que le sucre blanc. Moins énergétique (300 kcal aux 100 g contre 400 pour le saccharose) et de bien meilleure densité nutritionnelle, il a donc toute sa place comme « édulcorant » totalement naturel.
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Tartine de fromage frais au miel © Africa Studio
Miel et abeilles – Le saviez-vous ?
Il faut butiner 1 million de fleurs pour faire 1 kg de miel ! Les abeilles parcourent l’équivalent d’un tour de la Terre pour butiner.
Geste #2 pour aider les abeilles – Plantez un jardin favorable aux insectes pollinisateurs
Si vous disposez d’un jardin, d’un balcon, ou de quelques pots, tout d’abord, plantez autour de vous ! Procurez-vous des graines bio de fleurs variées de préférence dites « mellifères » (dont le nectar permet de produire du miel), et parsemez-en votre jardin, votre terrasse ou vos balcons. Ne coupez pas votre gazon trop ras et laissez les petites fleurs s’y épanouir.
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Une jachère fleurie, un paradis pour abeilles © Janecc
Puis laissez pousser une zone « sauvage » dans votre jardin où vous ne tondrez pas régulièrement ou pas du tout : cette zone deviendra rapidement une zone de biodiversité fort appréciée des insectes et des abeilles. Vous pouvez laisser pousser une zone une année, et la changer d’endroit l’année suivante.
Quelles graines planter pour soutenir les colonies d’abeilles domestiques comme sauvages ?
Les meilleures espèces de fleurs pour les abeilles sont donc les plantes dites mellifères. Celles-ci sont en effet des sources de pollen, de protéines, et de nectar pour les insectes butineurs. Elles leur permettent de satisfaire leurs besoins alimentaires et d’allonger leur durée de vie.
Les abeilles adorent les bulbes de dahlias, de lis, de nérine, de glaïeul d’Abyssinie (Gladiolus callianthus, ou Acidenthera). En automne, offrez-leur toutes les variétés de fleurs de crocus pour qu’elles y trouvent une nourriture riche pour l’hiver.
Il y a deux listes de semences « pro-abeilles » en fonction des sols :
- Sol sec ou calcaire : coquelicot, cameline, origan, cardon, réséda jaune, etc.
- Sol humides ou frais : grande bardane, chicorée, verge d’or, vipérine, phacélie, etc.
Aménagez un point d’eau
Pour prospérer, les abeilles ont besoin d’une source d’eau fraîche près de leur ruche. Cette eau leur sert à diluer le miel qui nourrit les larves, mais aussi à rafraîchir la ruche.
Prévoyez donc un petit bassin pourvu d’un îlot qui sort de l’eau en pente douce, car les abeilles peuvent se noyer dans les bassins ou étangs trop larges et à bords trop raides. Un point d’eau du type bassin à oiseaux dont vous changez l’eau régulièrement convient très bien.
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Les abeilles ont aussi besoin de boire © Photografiero
Geste #3 pour aider les abeilles – Sus aux pesticides dans le jardin
On pense que les abeilles, comme tous les insectes et les fleurs sauvages d’ailleurs, souffrent grandement de l’utilisation trop massive de pesticides en particulier et de produits phytosanitaires en tous genres. Pour aider les abeilles, proscrivez donc tout pesticide et herbicide de votre jardin.
Bonne nouvelle !
À partir du 1er janvier 2020, il sera interdit aux personnes privées ou publiques d’utiliser des produits phytosanitaires pour l’entretien des espaces verts, des forêts ou des promenades « accessibles ou ouverts au public et relevant de leur domaine public ou privé »
Si vous faites vos propres purins, vos décoctions et toutes préparations à base de plantes destinées à « traiter » votre potager (contre les champignons, les insectes ravageurs, etc.) ou pour servir d’engrais, n’en abusez pas non plus. Le but de la démarche étant de développer un principe actif d’une plante en la transformant, ce principe actif concentré dans votre produit peut, lui aussi, être nocif pour les abeilles.
Geste #4 pour aider les abeilles – Hébergez des abeilles
Autre petit geste assez simple, la construction d’un abri pour abeilles sauvages. Vous pouvez le fabriquer vous-même. Il protégera les abeilles notamment de l’hiver !
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Abri pour abeilles sauvages © lcrms
Vous n’avez pas l’âme bricoleuse ? Beehome est fait pour vous.
Geste #5 pour aider les abeilles domestiques – Parrainez une ruche
Dorénavant, chacun peut participer à une démarche qui vise à multiplier les ruchers, et les chances de survie des abeilles, comme le parrainage d’une ruche ou d’une fraction de ruche. Certains sites, comme untoitpourlesabeilles.fr par exemple, permettent en effet de s’associer à plusieurs pour parrainer une ruche.
Pour une ruche abritant une colonie d’abeilles d’environ 40.000 à 60.000 abeilles, on peut s’associer à 10 personnes : un parrain par tranche de 4.000 abeilles. Votre nom sera inscrit sur la ruche, les pots de miel, ainsi que la page du site, sauf avis contraire de votre part bien sûr.
Chaque année, les abeilles vous remercient en vous envoyant les pots de miel correspondant à votre parrainage : pour les consommer vous-même ou les offrir à des amis, et ainsi faire connaître ainsi la nécessité de les protéger.
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Retour à la ruche © Klagyivik Viktor
Geste #6 pour aider les abeilles – Aidez à la lutte contre les frelons asiatiques
On estime qu’il faut 10 frelons asiatiques pour détruire une ruche entière d’abeilles. Un coup dur pour l’apiculture française qui souffre déjà depuis plusieurs années d’une diminution importante du nombre d’individus présents dans les ruches.
Les frelons asiatiques construisent d’énormes nids sphériques qui sont faciles à identifier et qu’il faut détruire : si vous constatez la présence d’un tel nid en haut d’un arbre de votre jardin, ne construisez pas de pièges – car ils pourraient tout aussi bien piéger les abeilles, mais signalez-le rapidement à la mairie de votre commune ou au Muséum d’Histoire Naturelle.
Bonjour!
Un apiculteur basque a trouvé une arme bio contre les frelons asiatiques. Il s’agit d’une poule, ci joint le vidéo:
youtube.com/watch?v=XuEJfO0mTSw
De bons conseils, par contre, attention, même en achetant du miel « près de chez nous », on peut se faire avoir : bien lire les étiquettes, celle indiquant seulement « origine ue » ou pire, « originaire d’UE et non originaire d’UE » sont à proscrire absolument lelision.com/Etiquetage-inutile%E2%80%8F.html?var_mode=calcul
Salut , j ai lu l importance des abeiles dernierment et sa ma sensibiliser , dernierment j en n ai trouver une dans ma porte patio en mauvaise etat , jlai garder pour sa survie , cela fait 2 sem elle vas tres bien jlui ai fait un petit air de survie selon mon intution , mais j ai besoin d inffo pour la garder tous l hiver , esque mes effort sons sans espoire
fzuaU
Pour sensibiliser les plus jeunes à la préservation de la biodiversité, il existe des objets ludiques tels que les seed bombs.
Une manière de les rendre acteurs de la Guerilla Gardening.
Parmi les seed bombs, la grenade végétale Pollinator Beebom contient un mélange de semences mellifères qui favorise le travail des abeilles.
Bonjour je suis moi meme apiculteur amateur, effectivement il est grand temps de ce soucié de nos petites zazas
Le discour de mante est inutile et complètement absurde et pour ton information ce n est pas une guêpe. ……
Avant de raconté de tel betise, renseigne toi et tu vera qu on ne spolie pas les abeilles, on les vole pas, on les bichonne, on s occupe tres bien d elle
Depuis le début de cette année je parraine une ruche sur le site untoitpourlesabeilles.fr je pense aider un tout petit peu les apiculteurs par ce geste là
je compatis au destin de ces petites bêtes ! je vais semer des fleurs des champs partout et ne plus tondre ma pelouse finalement !!puisque j’y ai des moutons !
1W = 8,760 kWh par an = 1€
Pas de quoi se ruiner
1W par foyer = 20 000 kW de puissance appelée = 2% d’une tranche de centrale nucléaire = juste de quoi évacuer son énergie en stand-by
Information + prise de conscience + action = RESULTATS GARANTIS.
Vous avez oubliez de mettre en photo les frelons tueur d’Abeilles.
Afin que chacun puisse faire la comparaison !
Merci de ne pas envoyez de publicités et associations cela ne m’intéresse pas. Merci pour les conseils de quelques fleurs dont certaines que j’ai déjà et poussent sans engrais ainsi que des arbustes à fleurs elles en sont friantes ; j’ai beaucoup d’abeilles qui viennent chaque années me voir et de près. Philippe
Je vis dans le pacific sud et depuis toujours je jardine bio j’utilise les produits maison naturels et j’arrache les mauvaises herbes à la main ou à l’eau bouillante c’est du travail mais quelle récompense au bout du chemin, Il y a beaucoup d’oiseaux qui dorment dans les buissons, viennent dans les mangeoires et nous offrent de beaux chants et pas mal d’abeilles butinent , mon jardin est semi naturel avec beaucoup de fleurs, capucine, basilic, thym, rose, pourpier, gazon en fleurs ,jasmin,chèvrefeuille etc…zènètes
OUI LES abeilles pour notre environnement sont importantes pour la pollinisation de notre paysage , ma constatation je trouve qu’il doit avoir un regard important sur l’état de santé de cette petite abeille , important comme la vie
faisons le savoir a travers la toile , important très important .je suis un jardinier amateur et je cultive de façon bio , et je demanderai a ceux ci de faire disparaître au niveau amateur Jard— leur manie du phytosanitaire , comme ces empoisonneurs d’agriculteurs .
Bravo pour votre article.
Je lis par contre que certains d’entre-nous en sont encore à confondre le et du ou.
Bien sûr les grandes entreprises sont responsables de la production de produits nocifs pour l’espèce abeille, bien sûr les utilisateurs de ces produits sont également responsables de l’application des produits sur le sol, bien sûr nous sommes bien content de profiter des productions agricoles induites, mais rien n’empêche de lutter à la fois contre ces dites entreprises ET de s’occuper à son niveau des abeilles de notre environnement proche.
bon, puisque je que j’ai écrit de mon jardin ne vous plait pas, il est inutile que je continue
adieu
bonjour,
je lis les articles des autres, mais ou est celui que j’ai écrit vers midi aujourd’hui ?
d’accord avec dornwilly y en a marre de mettre ça sur le dos du citoyen du coin alors que les paysans foutent des pesticides et que l’état les encourages
les abeilles crevent et les paysans ça commencent a faire pareil
mes récoltes de miel baissent d’année en année cherchez l’erreur!
en 78 mon pere vendait du miel en fut de 300kg!…avec 40 ruches
Je viens de faire notre récolte de 5 ruches en Limousin et suis surpris par l’impact du climat: la floraison a été saboté par le gel soudain du mois d’avril puis la pluie de juillet mais si la récolte d’environ 40 kg s’avère pas si mauvaise (-50% dans les régions Périgord-Limousin) c’est peut-être aussi parce que la rudesse de l’hiver a détruit les nids de frelon asiatique (espèce la plus destructrice des abeilles)… qui reviennent depuis une semaine avec la semaine de canicule. Conclusion: Réduisez vos km en diesel, abandonnez le fuel pour une maison isolé comme une ruche et savourez le miel local comme nous le rappel notre ami chroniqueur ! BBzzzzzzzz
Ma question est simple: pourquoi?
Il est de plus en plus clair que ce sont les produits phytosanitaires (pesticides et et autres poisons) déversés
sur les sols et dans l’air qui sont à l’origine de cette castrophe. Ces produits sont nécessaires pour perpétuer une agriculture orientée vers le profit
des producteurs des dits produits ( /chimie-pharmacie.europages.fr/annuaire-entreprises/did-07/hc-07140/Produits-phytosanitaires-fongicides-et-pesticides.html)
ainsi que pour le profit des rentiers des multinationales de l’agroalimentaire. Quand aurez vous le courage de dénoncer ce scandale et de nous informer réellement plutôt que de noyer le poisson avec des mièvreries
comme vous en étalez dans votre article?
Bonjour Willy![🙂](https://s.w.org/images/core/emoji/11/svg/1f642.svg)
Vous avez tout à fait raison, mais nous nous sommes penchés sur les CAUSES de la disparition des abeilles dans de nombreux articles depuis 2005. Ici il ne s’agit que de donner des conseils SIMPLES et à la portée de tous pour faire quelque chose de concret qui les favorise là où on habite. Ces « mièvreries » nous semblent bien utiles même si elles ne se placent pas sur le même terrain que la lutte contre les pesticides et l’abus des phytosanitaires (dont nous parlons abondamment également). Merci de votre fidélité
Démarrer cet article traitant des abeilles par la photo d’une guêpe n’est pas des plus judicieux !
Depuis longtemps l’homme spolie les abeilles, vole leur miel, les emprisonne dans des ruches qui non rien à voir avec leurs conditions naturelles. Et maintenant on réalise combien la disparition de ces animaux utiles feraient de tord à l’humanité qui les a asservie sans vergogne.
L’abeille fabrique le miel pour la vie de SA communauté et non pas pour les hommes. C’est très intéressant d’apprendre que pour butiner une abeille fait le tour de la terre. Ces fantastiques petites travailleuses s’épuisent à toujours fabriquer plus de miel parce que les hommes le leur volent régulièrement.
Arrêtez de manger du miel, qui d’ailleurs contrairement à une idée reçue n’est pas très bon pour notre diététique, et vous œuvrerez bien plus à leur survie que les recommandations de cet article.
On ne peut pas laisser dire de telles faussetés qui émanent de Mante qui ne connaît sûrement pas grand chose aux abeilles mellifères !
Je m’explique, tout d’abord les photos présentées dans l’article présentent bien des abeilles en sachant que l’une d’entre-elles de race Buckfast est en effet toujours plus jaune que ses cousines du nord de l’Europe.
Heureusement pour l’abeille que l’homme y a trouvé un intérêt en récoltant une partie de son miel, car depuis plusieurs années les pollinisateurs (dont les abeilles) auraient été mis à mal avec nos « extraordinaires » pesticides qui permettent aux agriculteurs de lutter avec un peu trop d’efficacité sans préjuger des dégâts collatéraux pour eux-mêmes et la Nature.
Depuis de nombreuses années, les apiculteurs (qu’ils soient professionnels, pluriactifs ou de loisirs) dénoncent les nombreuses agressions qui sont faites à l’abeille.
Les abeilles en ruches sont en hôtellerie 5 étoiles, à cause de l’homme l’habitat naturel de l’abeille mellifère a disparu (à titre d’information ce sont les arbres creux) car la forêt est « gérée » et il n’existe plus ces arbres creux. C’est donc une chance pour l’abeille que l’homme se soit intéressé à elle.
Sachez qu’après la récolte il ne reste pas moins que 20 kilos de miel dans une ruche, ce qui permet, mieux que dans un conduit de cheminée (faute d’arbre creux) à une colonie d’abeille de passer l’hiver dans les meilleures conditions.
Pour ce qui est des propriétés du miel, je ne vais pas vous faire un cours d’apithérapie mais il vaut très largement mieux consommer du miel qui contient de cinq à six sucres différents utiles à notre organisme plutôt qu’un carré de sucre issu de betterave à sucre traitée à l’imidaclopride, un insecticide systémique neurotoxique bien connu.
Je ne vous parlerais pas non plus de l’intérêt que représentent les autres produits de la ruche tels le pollen, la gelée royale, la propolis, la cire et même le venin d’abeille qui est d’une aide précieuse contre la sclérose en plaques.
Pour résumer, si vous ne connaissez pas suffisamment le monde fascinant des abeilles, n’en découragez pas les autres et ne leur faites pas croire n’importe quoi.
Merci à vous
Je mettrais un bémol sur le point d’eau au moins dans les zones méditerranéennes où l’eau stagnante fait le plus grand bonheur des moustiques pour leur reproduction.
Bravo pour votre article, j’émettrais juste un bémol par rapport à la verge d’or qui est une espèce invasive (il suffit de regarder par les fenêtre de train pour se rendre compte qu’elle supplante le reste de la végétation, diminuant ainsi drastiquement la biodiversité des talus et autres prairies).
Effectivement! Ne pas confondre le Solidage local avec la verge d’or du Canada et la verge d’or géante, variétés importées fortement invasives.