5. La personnalisation
Il ne s’agit pas de tuning, bien entendu, mais plutôt de concevoir un objet exactement comme vous en avez besoin. L’objet est donc produit en fonction des besoins réels de l’utilisateur, utilisant moins de ressources pour produire des fonctions qui seraient inutiles. Bien entendu, cela ne peut concerner des produits de consommation courante, mais plutôt des prototypes ou des objets particuliers.
L’impression tridimensionnelle est alors utilisée : elle permet de modéliser des éléments de manière précise. De ce fait, elle peut aussi servir à réparer des objets. Pour l’instant, l’impression tridimensionnelle est surtout une affaire de spécialiste, mais elle est amenée à devenir accessible à un plus grand nombre.
La technologie, mais surtout notre propre changement
Soyons honnêtes : ces idées peuvent effectivement nous aider à réduire notre empreinte écologique. Dématérialiser les produits peut effectivement faire baisser la consommation des ressources, à condition d’utiliser ses appareils numériques de manière raisonnable. Les innovations doivent compléter l’évolution de notre propre comportement vis-à-vis de notre consommation. Si nous faisons confiance à un smartphone pour remplacer plusieurs produits, mais le changeons à chaque saison, par exemple. Les services de partage ou de location existent, pourtant nous nous en servons encore trop peu. C’est donc à nous de repenser intelligemment nos actions, pour utiliser au mieux les services et possibilités disponibles.
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Il est vrai que la numérisation des livres et autres documents permet d’économiser du papier, mais des études sont contradictoires sur le gain global. En effet, plus d’énergie est nécessaire pour la fabication des appareils que du papeir.
Le tout en 1, génial, mais les risques de panne sont plus importants et le changement d’appareil plus rapide… Prend-t-on encore le temps de réparer ? Non, on change.