Les végétaux ont de réels effets sur le corps humain, qu’il s’agisse d’entretenir ou d’améliorer son capital santé grâce à la phytothérapie, ou bien d’augmenter son désir sexuel avec les plantes aphrodisiaques. De nombreuses variétés sont ainsi conseillées pour booster sa libido, certaines étant réputées comme plus efficaces que d’autres. Le clou de girofle est ainsi considéré comme l’aphrodisiaque naturel le plus puissant. Cette épice originaire d’Indonésie stimulerait l’afflux sanguin, tout en augmentant la sensibilité des partenaires. À noter également des propriétés antalgiques et anti-inflammatoires qui aident à combattre les infections urinaires. D’autres plantes simples à faire pousser chez soi, dans sa cuisine, sur son balcon ou au jardin, permettraient d’obtenir des effets similaires. En voici quelques-unes.
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Quelles plantes aphrodisiaques faire pousser ?
Le basilic
En plus d’être un excellent aromatisant pour les plats et les boissons, le basilic possède des propriétés anti-inflammatoires bénéfiques pour le corps. Des études ont également prouvé que le basilic agissait comme un aphrodisiaque naturel en stimulant les sens.
Il est préférable de cultiver le basilic en plein soleil (ou à mi-ombre dans les climats chauds) sur un sol riche, bien drainé et maintenu humide. Cette plante qui n’apprécie pas le vent a besoin de chaleur et d’arrosages réguliers pour bien pousser.
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Le persil
Le persil est une plante stimulante et vasodilatatrice qui possède des propriétés aphrodisiaques pour les hommes, à condition d’être consommée régulièrement. Il est riche en fer, en vitamines A et C, et tonifiant. Facile à intégrer dans tous types de préparations culinaires, on peut notamment en faire un cocktail stimulant et aphrodisiaque en y ajoutant du gingembre. Bien que le semis du persil ne soit pas forcément simple à réussir, il est possible d’acheter des plants déjà prêts à cultiver.
Pour semer du persil en pleine terre : avec un râteau, préparez des sillons peu profonds et espacés de 20cm. La germination des graines peut être améliorée en les laissant tremper dans de l’eau pendant 24 heures avant le semis, qui peut s’effectuer de février à septembre.
À savoir : une consommation excessive de persil peut entraîner des problèmes cardiaques, avoir des effets abortifs et réduire la lactation. Il est donc déconseillé aux femmes enceintes ou allaitantes de consommer du persil en cure, de même qu’aux personnes souffrant de problèmes cardiaques.
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La sarriette
Depuis l’Antiquité, la sarriette est réputée pour ses propriétés aphrodisiaques, ce qui lui avait d’ailleurs valu au Moyen-Âge d’être bannie dans les jardins des monastères. Cette plante tire notamment son potentiel aphrodisiaque de l’ériodictyol, un flavonoïde aux effets relaxants et vasodilatateurs.
Pour semer de la sarriette, préférez agir en mars-avril dans des caissettes sous abri. Les plantules seront ensuite transplantées en godets dès qu’elles auront développé 4 feuilles, avant d’être mises en place à une distance de 25 cm à l’automne ou au printemps suivant, après avoir passé l’hiver sous châssis froid.
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La menthe
La menthe, qui serait davantage aphrodisiaque pour les hommes que pour les femmes, est un excellent stimulant. Préférez toutefois les variétés les plus mentholées et consommez-les en infusion, en salade ou bien pourquoi pas en l’associant avec le chocolat, également connu pour ses vertus aphrodisiaques.
Il est plus commode d’acquérir directement des plants de menthe en godets ou en pot dans le commerce plutôt que d’en semer des graines. Avant la plantation, préparez le sol en désherbant et en bêchant pour ameublir la terre qui accueillera les plants. La menthe peut être très envahissante : installez une barrière anti-rhizomes pour limiter son espace et empêcher ses racines de se propager ou plantez-la dans un récipient sans fond pour la contenir. Une bassine en zinc conviendra parfaitement.
À savoir : les personnes souffrant de troubles de la vésicule biliaire ou d’hypertension doivent éviter de consommer de la menthe.
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La sauge
La sauge, notamment conseillée pour soulager les troubles féminins liés à la ménopause, permettrait également d’améliorer la libido en consommant ses feuilles en infusion. Cette plante aromatique aphrodisiaque facile à cultiver apprécie les endroits ensoleillés, ainsi qu’un sol bien drainé. Il est recommandé de la semer directement en pleine terre en plaçant deux ou trois graines par trou, dès les mois de mars-avril après les périodes de gel. Il est également possible de semer de la sauge en pot, en veillant à ce que la plante soit suffisamment exposée au soleil.
À savoir : la sauge officinale est déconseillée aux femmes enceintes ou allaitantes, aux personnes allergiques et celles atteintes d’épilepsie (sauf dans le cadre de l’alimentation). En outre, la sauge est formellement contre-indiquée chez les personnes ayant des antécédents de cancers hormonodépendants.
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La passiflore
Outre sa beauté, la passiflore bleue posséderait des effets stimulants grâce à sa richesse en chrysine. La passiflora caerulea pourrait ainsi augmenter le taux de testostérone et inhiber sa transformation en oestrogène, limitant ainsi la perte de cette hormone chez les hommes prenant de l’âge. Il est important de ne pas confondre la passiflora caerulea avec la passiflora incarnata, cette dernière ayant des propriétés sédatives.
Planter les passiflores les plus rustiques (Passiflora caerula) dans un sol riche et bien drainé, en pleine terre et ensoleillé. Pour une meilleure résistance au froid, le sol doit être si possible sec et bien drainé en hiver.
À savoir : les parties aériennes de la plante sont utilisées, c’est-à-dire les tiges, les fleurs et les feuilles, qui seront récoltées au début de la floraison et séchées. Il est déconseillé de consommer de la passiflore en même temps que des médicaments anticoagulants, car la plante peut augmenter le risque de saignement. Les personnes souffrant de maladies du foie doivent absolument demander l’avis de leur médecin avant d’en prendre.
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Malgré les bienfaits de la phytothérapie pour la sexualité, elle ne peut résoudre certains aspects physiques et relationnels pouvant entraîner une baisse de la libido. Si vous rencontrez ce type de problème, il est recommandé de consulter un sexologue ou de vous faire accompagner par un thérapeute pour vous aider dans votre vie de couple.
