Depuis la fin de l’année 2020, dans quelques zones très restreintes, la 5G est disponible en France. Son déploiement, progressif, va commencer réellement en 2021, ce qui ne manque pas d’attirer des critiques et des inquiétudes (sans parler du complotisme qui lie la 5G aux vaccins et aux nano-particules pour transformer le monde entier en zombies télécommandés par Bill Gates). Malgré ça, la 6G est d’ores et déjà prévue.
Hexa-X : le projet de recherche européen sur la 6G
Pendant que la 5G deviendra partie intégrante du panorama des réseaux mobiles en France et ailleurs dans le monde, l’Union européenne ne veut pas être en retard sur la suite des événements. Car, bien évidemment, la 5G ne sera pas le dernier réseau mobile à être déployée : les besoins en débit augmentant de façon régulière, il arrivera un moment où un nouveau réseau sera nécessaire pour y répondre.
Ce nouveau réseau, sans surprise, ce sera la 6G. Et l’Union européenne a lancé officiellement les travaux le 1er janvier 2021 avec Hexa-X. Ce projet de recherche vise à développer les nouveaux standards pour la 6G, avec la participation de nombreuses industries et universités dont des opérateurs télécoms.
L’Europe donne le coup d’envoi de la 6G 👇https://t.co/3EIPUHf9QY pic.twitter.com/iyUzFJJT9C
— Les Echos (@LesEchos) January 6, 2021
La double raison du nom Hexa-X
Le projet Hexa-X ne devrait pas donner de résultats concrets avant plusieurs années : la 6G n’est attendue, au mieux, qu’aux alentours de 2030. Une date qui correspond à la progression classique de l’avancement des réseaux, chaque génération de réseau mobile étant séparée d’une dizaine d’années. Avec la 6G, l’Internet mobile pourrait obtenir un débit 50 fois supérieurs… à ceux de la 5G.
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Quant au nom, il a un double sens. Certes, Hexa est le suffixe d’origine grecque signifiant « six » qu’on retrouve dans « hexagone » par exemple, mais, comme le souligne Arnaud Vamparys, vice-président senior en charge des réseaux mobiles chez Orange interrogé par Les Echos, « La 5G a été conçue comme un triangle, avec trois apports principaux : plus de débit, plus d’usages critiques et plus d’objectifs connectés. La 6G, elle, ressemblera plus à un hexagone, avec ses six côtés. L’idée est d’avoir des réseaux dotés d’un 6e sens, anticipant nos besoins. »
Illustration bannière : L’Europe donne le coups d’envoi de la 6G © sutadimages
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