Dans son dernier rapport mensuel, le Bureau de recherches géologiques et minières fait état d’une réalité inquiétante : 64 % des nappes phréatiques françaises ne sont pas à l’équilibre, elles sont trop basses par rapport à la normale. Un précédent rapport d’août 2017 faisait alors état de 71 % à un niveau modérément bas à très bas.
Un début timide pour la recharge hivernale des nappes phréatiques
L’équilibre d’une nappe phréatique est atteint lorsque les sorties d’eau (écoulement de rivières et de ruisseaux) sont au même niveau que les rentrées d’eau (alimentation de la nappe phréatique par infiltration des eaux de pluie). Lorsqu’il sort plus d’eau qu’il n’en rentre, le niveau de la nappe baisse. Conséquence en surface : les cours d’eau s’assèchent.
Au 1er août 2017, 83 % des nappes phréatiques françaises étaient en baisse. C’est notablement plus que deux mois auparavant : au 1er juin 2017, 66 % des nappes phréatiques présentaient un niveau inférieur à l’état d’équilibre. Seules 5 % des nappes phréatiques sont actuellement en hausse, contre 10 % au 1er juin 2017. Cette situation était due à une faible pluviométrie pendant la saison hivernale 2016-2017.
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Les faibles pluies dans certaines régions cet été 2017 n’a pas non plus aidé à alimenter les nappes phréatiques. Les précipitations ont été déficitaires sur les régions méditerranéennes, le nord de la Nouvelle-Aquitaine, le Massif Central, le Haut-Rhin, le Nord-Ouest et dans le couloir rhodanien. Le déficit a « souvent dépassé 90 %, avec moins d’1 mm de pluie » dans bon nombre de départements méridionaux.
Une situation inhabituelle en hiver
Au 1er janvier 2018, deux tiers des nappes affichent donc un niveau bas, et cette situation de déficit de recharge n’est pas habituelle. Surtout dans les régions méridionales, car sur la moitié nord de la France ainsi que sur la majeure partie de la Corse et les Alpes, le mois de décembre 2017 a été marqué par une pluviométrie excédentaire de près de 30 %.
Les tendance d’évolution du niveau des nappes au 1er janvier
- 63 % des points sont désormais orientés à la hausse
- 12 % sont orientés à la baisse
- 25 % sont stables
La recharge des nappes phréatiques est donc amorcée et la recharge hivernale devient peu à peu efficace. Ainsi, le Bureau de recherches géologiques et minières note que « les premiers effets de la nouvelle période de recharge hivernale (octobre 2017 à avril 2018) commencent seulement à se faire sentir, timidement. Pour l’instant l’effet des premières pluies d’automne sur les nappes reste faible. On peut espérer que les futures précipitations des premiers mois de 2018 vont améliorer la situation ».
Illustration bannière : la sècheresse met à mal les nappes phréatiques- © Goodluz
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bonjour il faut voir aussi avec l implantation de certaines espèces végétales car il y a des espèces végétales qui épuisent considérablement l’eau souterraine peut être cause de la baisse de la nappe phréatique.
En fait, il s’ait de l’été le plus chaud depuis très, très longemps! Alors les arbres de nos régions, qui son des plantes des climats holarctiques pompe plus d’eau que si ils était méditéranéens. Au fur et à mesure nous véront disparaitre certains arbres, egarder par èxemple le bouleau, tous vont mourrir des cet année.