Les innovations technologiques ont incontestablement changé nos vies. D’ailleurs, qui aurait imaginé avant son apparition sur le marché grand public que le smartphone allait devenir notre compagnon de route au quotidien ? Il a tant révolutionné nos vies qu’il paraît parfois difficile de s’en défaire : identité et présence sur les réseaux sociaux, anxiété de ne pas être joignable, besoin de rester connecté(e) et pouvoir lire régulièrement ses emails… Mais cet outil de communication a aussi engendré une nouvelle névrose : l’addiction au téléphone mobile. qui touche de plus en plus de gens et qu’on appelle nomophobie. Comment lutter ?
Comment se débarrasser de son addiction au téléphone ?
Tout type de dépendance se développe pour apaiser une détresse psychologique. Le téléphone portable – surtout utilisé à l’excès – devient le prolongement de soi et parvient à assouvir ce manque. Or, s’il y a une demande, c’est que l’on est déjà conscient qu’il y a un abus.
Vous avez décidé de vous reprendre en main ? Voici quelques conseils qui vous aideront à vous défaire de cette addiction à votre smartphone.
Ne jamais dire « je ne dois pas«
Lorsque l’on s’engage à faire quelque chose, l’expression de la motivation traduit la personnalité et capacité à réussir. Ainsi, fixez-vous un objectif comme « Je ne vérifie pas mon téléphone plus d’une fois par heure » (où l’on se donne le pouvoir d’avoir pris cette décision de ne pas le faire), plutôt que « Je ne dois pas vérifier mon téléphone plus d’une fois par heure » (où c’est en quelque sorte une force externe qui semble dicter ce que l’on doit faire ou pas).
De manière générale, il est toujours plus simple de se motiver lorsque la prise de décision semble venir de soi, que lorsqu’on nous dit que faire ou ne pas faire.
Éloigner toute tentation de le consulter son téléphone
Pour se débarrasser de cette obsession du smartphone :
- positionner les icônes des applications sur le deuxième ou troisième écran
- paramétrer les notifications afin qu’elles ne soient plus visibles, voire désactiver celles non essentielles (jeux, réseaux sociaux…)
- éteindre l’appareil la nuit
- surtout le garder à distance
Certains téléphones proposent un mode « Ne pas déranger« , activable manuellement ou automatiquement sur certaines plages horaires. Autant s’en servir…
Quand les circonstances le permettent, filtrer les appels et les SMS en les restreignant à son cercle proche.
S’extraire de la « boucle ludique » et empêcher toute vérification sans fin
« Je vais vérifier rapidement mon téléphone » dit-on souvent, et au bout d’une heure, après avoir lu ses emails, consulté Twitter, Facebook, LinkedIn et Instagram, il semble encore nécessaire de relire les derniers messages et de vérifier les dernières publications sur les réseaux sociaux. Puis, recommencer encore et encore ! C’est ce que l’on appelle la « boucle ludique« .
Une « boucle ludique » désigne cette idée que lorsque l’on s’engage dans une activité addictive, comme avec les jeux de hasard et d’argent par exemple, on entre dans un état de tranquillité et on se crée une zone de confort, dont on n’arrive à sortir que s’il se produit quelque chose.
S’imposer une « règle d’arrêt » afin de briser définitivement ce cercle vicieux. Par exemple : « Je ne vais pas visionner toutes les vidéos de cette youtubeuse, mais seulement deux« .
Contrôler le temps que l’on passe sur chacune des applications permet de se rendre compte, d’un simple coup d’oeil, du temps passé, et de prendre conscience que « quelques minutes » se transforment vite en longues heures. Pourquoi pas programmer une alarme afin de garder la notion du temps ?
Si vous doutez du temps que vous passez sur votre écran, certains systèmes d’exploitation de téléphone et applications vous permettent d’y voir le temps passé. Par exemple, sur iOS (Apple) ou Android, rendez-vous dans « Réglages », puis sélectionnez « Batterie », et cliquez sur la liste des applications ou sur l’icône en forme d’horloge… Très instructif !
Substituer une bonne habitude à la mauvaise
On ne chasse pas les mauvaises habitudes, on les remplace par des bonnes ! C’est la même chose pour les accros au smartphone : pour se sortir de l’addiction au téléphone, substituer l’usage de ce dernier par une activité que l’on doit faire ou que l’on aime faire. On peut par exemple prendre un livre et lire.
Un moyen radical pour ne pas être constamment tenté et lire plus
Effacer les applications après consultation, ce qui oblige à les télécharger de nouveau à chaque fois, devient vite plus qu’ennuyant. Et comme on n’est pas toujours à la maison avec un livre sous la main, installer définitivement (pour celle-ci) une application de lecture comme Kindle sur l’écran principal de l’appareil. Ainsi, en ouvrant son smartphone, plutôt que d’aller télécharger une énième fois Twitter, il sera plus facile d’accéder à des livres numériques. Devinez qui va lire beaucoup plus de livres grâce à son ancienne addiction au téléphone ?
Sortir avec des amis, faire des activités et oublier le téléphone !
Tout lien social prend du sens lorsqu’il n’est pas réduit au virtuel. Pour faire face à la nomophobie, sortez avec vos amis et laissez votre téléphone dans votre sac ou poche de manteau. Tout en restant joignable, cela permet de profiter du temps passé avec vos proches, de resserrer, voire recréer les liens, mais aussi de rompre avec cette dépendance impactant sur la vie sociale et professionnelle.
Il est évident que les révolutions technologiques que nous connaissons suscitent d’importants bouleversements, tant sociologiques, relationnels que comportementaux. D’ailleurs, le Législateur en prend conscience et commence à peine à légiférer pour nous protéger de l’impact des nouvelles technologies (droit à la déconnexion, droit à l’oubli, etc.).
Mais n’oublions pas que les téléphones, tablettes et ordinateurs ne sont que des outils, et qu’à ce titre, nous pouvons être en pleine possession de nos moyens et décider de notre mode de vie. N’oubliez donc pas que vous avez le « droit d’être absent » et le « droit d’être déconnecté ».
Certains n’ont pas le plaisir de la bouche, ne sont pas gourmands et ont deja l’habitude de manger de facon frugale. Pour eux, le jeune de nourriture representerait-il un vrai effort ? D’autres sont effectivement gourmands, mais ont une alimentation saine et sans exces. Pour ceux-ci, le jeune de nourriture representerait effectivement une mortification. Cependant, ceux-la memes peuvent souffrir d’un defaut plus grave, duquel il vaudrait mieux se debarrasser. Chacun doit trouver son propre jeune afin d’arriver a Paques debarrasse d’une addiction.
Merci Cornélia pour ce super article. Un sujet qui m’intéresse de plus en plus tant je me rends compte des impacts négatives de ce dernier sur notre quotidien. Devenir esclave d’un appareil qui à l’origine est un outil pour nous aider dans certaines tâches.
Afin d’augmenter ma productivité, je me suis lancé un défi cette semaine pour s’écarter de cette dépendance, ça t’intéressera certainement : tondefi.com/defi-10-comment-devenir-plus-productif/
A très bientôt,
Kévin
JE VEU VOUS ME MONTREY LE CODE DE PROGRAME