Au cours d’une vaste étude, des chercheurs britanniques ont quantifié l’impact environnemental de 57.000 produits de supermarché.
Produits alimentaires : les impacts environnementaux peuvent être de différentes natures
Si l’on se préoccupe beaucoup de la qualité nutritionnelle des produits alimentaires, l’impact environnemental de ce que nous mangeonsressort beaucoup moins dans le débat public car il reste à ce jour plus difficilement quantifiable. Ou plutôt, il l’était. Au cours d’une étude dont les résultats ont été publiés le 8 août 2022 dans la revue PNAS, une équipe de chercheurs britanniques s’est attachée à calculer l’empreinte environnementale de 57.000 références que l’on trouve sur les étalages des supermarchés.
Pour calculer l’empreinte environnementale globale d’un produit, ils ont pris en compte les émissions de gaz à effet de serre, l’utilisation des sols, le stress hydrique et l’eutrophisation aquatique (la pollution des cours d’eau par des micro-organismes envahissants). Ces différents paramètres ont ensuite été mis en perspective pour calculer une note globale. Cette dernière étape est importante car la production d’amandes, par exemple, occasionne très peu d’émissions de gaz à effet de serre mais requiert en revanche d’importants apports en eau. De la même manière, la pêche de crustacés occasionne d’importantes émissions de gaz à effet de serre mais requiert une utilisation des sols minime.
Planet-Score – vos produits alimentaires sont-ils bons pour la planète ?
La viande, le fromage et les noix en tête des produits alimentaires à l’impact environnemental le plus élevé
Toutes références confondues, il se trouve que les aliments ayant l’impact environnemental le plus élevé sont :
- Le boeuf
- l’agneau
- le fromage
- les noix
- le café
- le poisson
- les crustacés
- Le thé
- la pâtisserie faite maison
- les tartes et quiches
- les confitures
- le chocolat
- les plats cuisinés
- le chocolat chaud
- les saucisses
- les cookies et muffins
- les produits importés congelés et les conserves.
Établir ce palmarès n’a pas été une tâche facile. Les fabricants ne révèlent quasiment jamais sur les emballages le poids relatif de chaque ingrédient. Néanmoins, au Royaume-Uni, la loi veut que les ingrédients soient mentionnés par ordre décroissant, de celui ayant le poids relatif le plus fort à celui ayant le poids relatif le plus faible. Les chercheurs ont ensuite réussi à trouver, dans chaque catégorie de produits, un produit ayant une composition similaire, puis ont émis l’hypothèse que la composition de l’ensemble des produits similaires devrait être la même.
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Je suis surprise que les noix aient un tel impact, à quoi est-ce dû?
Parisianisme élevé hors sol!
En résumé : mangeons de saison , bio de préférence , local , en vrac , acheter dans un magasin à la ferme de préférence réduisons les viandes et poissons de pèche raisonnée artisanale
Le résumé de l’étude des chercheurs par le journaliste ne me semble pas assez précis. Mon avis est que l’élevage des animaux et la production de fruits et légumes faits de manière industrielle (nb très élevé d’animaux et serres à perte de vue comme en Espagne) ont un impacte beaucoup + important que les élevages et productions à l’échelle humaine. Donc, ne consommons pas les fruits et légumes hors saison, cultivés à grande échelle, mangeons moins de viande, seulement celle provenant de petits éleveurs
PS : encourageons le bio ou le « sans produits phyto » en se renseignant. Il existe une carte française des pesticides
je partage l’avis de pilet61 et ose ironiser sur l’article de Kunin qui est un « paperassier » et ne voit pas plus loin que ses statistiques et les papiers qu’il brasse tous les jours pour en sortir des articles à l’identique de celui que je viens de lire ! qui n’est qu’une analyse très partielle du problème . Je me permettrai de lui conseiller de sortir de son bureau douillet et se confronter à la réalité des situations pour pondre des articles un peu plus proches de la réalité. Autrement dit noircissez vous les ongles !!!!!
Ridicule, un boeuf normand pâturant à l’année en baie des Veys puis sur les hautes terres en automne et en hiver aura un impact nettement moindre qu’une tomate « bio » cultivée sous serres chauffées et illuminées artificiellement et en prime le ruminant entretient gratuitement une prairie alluviale la préservant des saules et des aulnes néfastes