Pour la première fois depuis août 2012, de nouvelles tensions apparaissent sur le prix des matières premières alimentaires dans le monde. Un mauvais signe que pointe du doigt la banque mondiale.
Des marchés alimentaires mondiaux de plus chers
La nouvelle édition du rapport Food Price Watch s’est penché le rôle que peut jouer la pénurie alimentaire comme cause de l’instabilité sociale dans les pays en développement.
Un risque de famines et de tensions géopolitiques
Alors que les cours des produits alimentaires sur les marchés internationaux ont augmenté de 4 % ces derniers mois, le Groupe de la Banque mondiale se penche sur le rôle des prix alimentaires dans les émeutes de la faim et s »inquiète des risques d’instabilité politique dans certaines régions.
Des facteurs déstabilisant accroissent la volatilité des prix
Des conditions météorologiques instables dues au phénomène El Niño, la production de riz pourrait reculer en 2014. En Amérique du Sud, qui est de plus en plus considérée comme le grenier du monde, l’impact du changement climatique se fait sentir et fait peser une menace sur la sécurité alimentaire mondiale.
La production de céréales en recul
La production céréalière mondiale sera en recul en 2014 : de -2.4 % sur 2013 qui fut une année record, soit 2.458 millions de tonnes. Ce sont les les céréales secondaires qui vont le plus chuter explique la FAO. Toutefois les production de lait et de viande vont continuer à progresser notamment du fait d’une consommation croissante dans les pays émergents. Même en Asie la consommation de lait croît et le commerce du lait va augmenter de 1,8 % cette année..
Et si les indiens cessent d’être végétariens …
Ce serait alors une catastrophe immédiate pour l’équilibre des marchés et ce n’est pas une hypothèse fantaisistes car avec l’enrichissement de la population indienne, le sacro-saint régime végétarien pourrait prendre fin. Et avec lui disparaîtraient les exportations de viande de vache indienne, parmi les toutes premières du monde.
Du fait d’El Niño, la production de riz pourrait reculer en 2014, en particulier en Asie.
Céréales – le saviez-vous ?
Près de 40 % de ces céréales récoltées dans le monde sont utilisées pour nourrir le bétail, ce qui en détourne autant du marché de l’alimentation humaine.
Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et pour l’Agriculture, il faut :
– 11 calories d’origine végétale pour produire 1 calorie de boeuf, ou de mouton,
– 8 calories d’origine végétale pour produire 1 calorie de lait,
– 4 calories d’origine végétale pour produire 1 calorie de porc, de volaille, ou d’oeuf.
Pas de panique pour l’instant : les stocks céréaliers devraient rester à des niveaux relativement confortables partout dans le monde, Nous n’en sommes pas encore au stade d’une crise alimentaire mais certains prémices en sont là.
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et moi je dis qu’il faut que le monde entier prenne conscience de la surconsommation de tout ! trop de gens mangent trop et d’autres n’ont rien ou presque ! nous détruisons la planète, nous traumatisons l’environnement, nous faisons souffrir les animaux.
si le monde était plus raisonnable peut être vivrions nous mieux !
Je ne contredirai pas vos chiffres, concernant les besoins en calories pour
produire des calories animales. Mais, on ne peut pas considérer de la meme
maniere des animaux élevés en hors-sol où toute l’alimentation est apportée dans la gueule de l’animal et des animaux au paturage ( bovins, moutons..)En France une partie des surfaces agricoles sont en paturage (tres intéressant environnementalement) sur lesquelles les ruminants peuvent valoriser l’herbe sans dépense énergétique fossile. En tant qu’éleveur de vaches laitières en agriculture durable et bio , la ferme grace à la photosynthése produit 2 fois plus d’énergie qu’elle en consomme.