La dernière édition de l’enquête PISA de l’OCDE, une référence en matière d’évaluation scolaire, vient de sortir. Dans le cadre de cette vaste étude réalisée tous les trois ans, les élèves de 15 ans de 72 pays répondent aux mêmes questions touchant, tant à la logique et aux mathématiques, qu’à la compréhension de l’écrit.
Le milieu social, trop pesant
Cette année, l’étude PISA a mis l’accent sur les sciences. Avec 495 points, les Français tombent dans la moyenne de l’OCDE (493 points). C’est un score équivalent à celui de l’Autriche, des États-Unis et de la Suède.
Mais au sein même de la France, les performances ne sont pas homogènes : tout comme lors de ses éditions précédentes, PISA 2015 montre que le milieu social, culturel et économique marque fortement les résultats scolaires. En effet, les élèves testés doivent remplir un questionnaire dit « de contexte » pour connaître leur milieu d’origine et leurs sentiments vis-à-vis de l’école. Résultat : près de 40 % des élèves français issus d’un milieu défavorisé sont en difficulté, contre 34 % seulement pour la moyenne de l’OCDE.
Le constat est donc là : au lieu d’être un ascenseur social, un système qui amoindrit les inégalités en donnant à chacun une chance de réussite, l’école française a tendance à reproduire les inégalités.
Singapour, en tête du classement
Le grand gagnant de cette édition 2016 est la République de Singapour, suivie du Japon, de l’Estonie, Taipei, la Finlande, Macao, le Canada, le Vietnam, Hong-Kong, les villes chinoises Pékin et Shanghai et les provinces Jiangsu et Guandong.
À Singapour, justement, un mouvement a débuté il y a quelques semaines sur les réseaux sociaux afin de dénoncer la quête acharnée des résultats scolaires. Plus largement, c’est l’idée que ces résultats déterminent en grande partie l’avenir de la personne qui est en cause. Des personnes ayant réussi dans la vie, comme les chefs d’entreprises, se sont mis à publier leurs notes au bac… Souvent loin d’être excellentes.
De son côté, l’OCDE explique les bonnes performances singapouriennes par une solide formation initiale des enseignants, leur constante évaluation et un accès facilité à la formation continue. Dans les écoles en difficulté, sont affectés les enseignants de qualité, et les professeurs singapouriens sont bien rémunérés par rapport aux autres métiers.
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