Ces dernières années, les maladies transmises par les tiques et en particulier la maladie de Lyme, explosent. En cause, les changements climatiques… mais pas seulement.
Le climat favorable au développement des tiques
En septembre dernier, le gouvernement a lancé un plan spécial pour lutter contre les maladies transmises par les tiques, en particulier la maladie de Lyme. En effet, les personnes contaminées par ces acariens sont de plus en plus nombreuses chaque année : 33.200 en 2015, contre 27.000 les années précédentes. Pourquoi cette progression ?
L’un des facteurs clé est le réchauffement climatique. En effet, l’activité des tiques est favorisée par des températures supérieures à 7°C et un taux d’humidité d’au moins 75 %. « On trouve des tiques jusqu’à 1.500 mètres d’altitude, voire 2.000 mètres dans les Pyrénées, contre 1.000 mètres avant », illustre Pierre Hecker, vice-président de France Lyme, association de lutte contre les maladies vectorielles à tiques. Les tiques, plus nombreuses avant dans l’Est, les régions boisées et le Massif Central, sont aujourd’hui présentes partout en France.
Les milieux urbains ne les arrêtent pas
Jardinage, promenade en forêts, cueillette, activités de pleine nature… Les occasions de contact entre l’homme et ce petit acarien se multiplient et augmentent les risques de contaminations. De plus, Pierre Hecker explique que « les tiques conquièrent les espaces semi-urbains, voire urbains, via les petits rongeurs ». Or, l’introduction de petits mammifères comme l’écureuil de Corée est un hôte idéal pour la tique ! L’infection par ces rongeurs est huit fois plus fréquente que par le campagnol ou le mulot locaux selon le CNRS et l’Inra.
Enfin, l’explosion des populations ongulées comme le cerf, le chevreuil et le sangliers permettent aux tiques de boucler leur cycle de développement sans contrainte. Dans son dernier rapport, le Commissariat Général au Développement Durable explique la progression de la maladie de Lyme et de l’encéphalite à tiques sur l’ensemble du territoire, du fait de ce déséquilibre « forêt-ongulés »(1).
Illustration bannière : Piqure de tique – © Baciu Shutterstock
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Et aucune référence au massacre massif des renards en France (600 000 / an), espèce encore considéré comme nuisible (susceptibles d’occasionner des dégâts) uniquement car il est un petit concurrent du monde cynégétique. Celui-ci a un réel impact sur la limitation de la propagation des tiques, les rongeurs étant la source principale de leur alimentation.
Absolument pas. En fait c’est de la faute des chasseurs. Comme je l’avait dit pour un autre article les chasseurs prélève les plus beaux trophès et laisse les individus les plus faible qui ne les intérèsse pas mais qui se mète a développer de’s maladies génétique ou parasitaire qui les contraigne à la sédentarité et donc serve de repas à des acariens qui deviènnes alors plus nombreux. Rappelons aussi que les hivers son de loin plus chaud qu’avant ce qui a aussi une influance sur leur population. Quand au population d’animaux sauvage, elles ne sont absolument pas en augmentation c’est plutôt nous qui prenont tout!