Alors que les prix des légumes ont augmenté de 10 % en moyenne sur un an, ceux des tomates ont bondi de 30 %, et ceux des pommes de terre de 40 %.
Les prix des tomates et des pommes de terre ont augmenté d’au moins un tiers
Manger sainement n’est pas donné ! Entre juillet 2018 et juillet 2019, les prix des légumes ont augmenté de 10 % en moyenne en agriculture conventionnelle, ce qui est déjà très supérieur à l’inflation tous secteurs économiques confondus.
Mais deux légumes en particulier réservent aux consommateurs une surprise dont ils se passeraient bien : sur la même période, les prix des tomates ont augmenté de 30 %, et ceux des pommes de terre de 40 %, annonce l’association Familles Rurales(1).
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La hausse des prix des pommes de terre « est d’autant plus préoccupante que ce légume constitue souvent l’aliment de base, à moindre coût pour les familles disposant des budgets les plus contraints », commentent les auteurs de l’étude. Pour avoir ces informations sur l’évolution des prix, l’association a envoyé ses adhérents relever des prix dans des magasins.
Pour gommer les éventuelles différences régionales, les relevés ont été faits dans 26 départements différents.
Prix des pommes de terre : la hausse fait suite à une baisse un an plus tôt
Cette hausse spectaculaire des prix des pommes de terre est néanmoins à mettre en perspective, car entre juillet 2017 et juillet 2018, on a observé non pas une hausse mais une baisse, de 6,5 % en conventionnel et de 12,8 % en bio.
Autre enseignement intéressant de cette étude : si les prix des légumes en agriculture conventionnelle ont progressé de 10 %, ceux des légumes bio n’ont crû que de 2 %. Et en ce qui concerne les fruits, leurs prix ont même baissé de 4 % en conventionnel et de 8 % en bio.
En conventionnel, les baisses les plus spectaculaires concernent la pomme et la pêche (-16 %) ainsi que la nectarine (-14 %). Mais là aussi, une surprise attend les consommateurs, puisque les prix des cerises ont progressé de 27 %.
Illustration bannière : Pommes de terre – © OlegDoroshin
A lire absolument
Ne pas dépendre des agriculteurs serait la meilleure solution mais tout le monde n’a pas la chance d’avoir un petit bou de jardin…
En attendant ceux qui le peuvent, je conseille vivement de se remettre à l’agriculture, c’est cool, écologique et gratifiant.
Bon courage à tous et à vos pelles!