Bien-sûr le champ des possibles est immense pour les personnes souhaitant en savoir plus sur leur histoire familiale et personnelle… Pourtant le problème de l’encadrement se pose avec les kits de test salivaire pour faire des recherches généalogiques que l’on peut commander sur Internet. Qui va récolter mes données et que vont-elles devenir ? Qui pourra mettre la main sur mon histoire ? Chaque année, ce sont près de 100.000 Français qui se procurent un test ADN à visée généalogique et font analyser leurs gènes… à l’étranger. Pourriez-vous en faire partie ?
Recherches ADN – Faire ou ne pas faire un test
En France, les tests ADN ne sont autorisés que dans 3 cas précis : dans le cadre d’une enquête judiciaire, de recherches médicales et de recherche de thérapies pour les maladies rares… Les législateurs restent très attentifs à la protection de la vie privée car quand on fait un test ADN, on peut tout savoir : remonter ses origines, connaitre des risques de maladies (diabète, cancer, addictions…). Bref, on donne une partie de son corps aux bases de données où l’on est catalogué. Or, si ces données sont revendues à une assurance qui venait à apprendre, par exemple, que vous êtes diabétique ou autre, votre assurance santé risquerait fort de coûter plus cher…
D’après un sondage réalisé par Geneanet, leader de la généalogie en ligne, en 2019, 19 % des sondés (soit soit 1255 personnes sur 6606) ont fait un test génétique, contre un peu moins de 5 % en 2018. « Le chiffre est certes faible, mais il représente tout de même un millier de personnes parmi les sondés… qui n’ont donc pas hésité à contourner les restrictions en vigueur dans notre pays »(1).
Illustration bannière : test ADN – © UvGroup
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Effectivement si chaque être humain pouvait réaliser ce test d’ADN, il y aurait moins de racisme à travers le monde.
Nous sommes tous des « terriens », peu importe la couleur de notre peau.
Bien que je sois fière de mes origines italiennes !
Nina