De nouvelles images insoutenables dans un abattoir : des foetus de veaux jetés à la poubelle

L’association L214 a divulgué une nouvelle vidéo choc : dans un abattoir de Limoges, des vaches gestantes sont abattues, les foetus de veaux finissant à la poubelle.

Rédigé par Pauline Petit, le 3 Nov 2016, à 11 h 05 min
De nouvelles images insoutenables dans un abattoir : des foetus de veaux jetés à la poubelle
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L’association L214, qui milite pour les droits des animaux, n’en est pas à son coup d’essai. Elle avait déjà publié des vidéos filmées en caméra cachée dans des abattoirs pour en dénoncer la cruauté. Toutefois, les images tournées dans cet abattoir de Limoges atteignent un pic de cruauté dans le traitement réservé aux animaux.

Des vaches gestantes abattues, leurs veaux à l’agonie

On voit dans cette vidéo, dernière d’une longue et triste série, des vaches abattues encore conscientes, étant mal étourdies. Certaines arrivent à l’abattoir gestantes, avec un veau de quelques semaines ou quelques mois dans le ventre. Un employé filme la boyauderie, l’atelier où arrivent les viscères après ouverture du ventre des animaux : on y voit des foetus de veaux, certains déjà grands d’un mètre, jetés à la poubelle avec le reste des entrailles des vaches.

Le courage d’un employé d’abattoir

C’est grâce à la volonté de témoigner d’un employé de l’abattoir de Limoges que ces images choquantes nous parviennent. Mauricio Garcia-Pereira témoigne au Monde : « On jette le veau dans une poubelle pleine de merde. Parfois, il bouge, comme s’il était vivant. On fait ça tous les jours, au moins cinquante fois par semaine. Comment on peut les tuer, nom de Dieu ? Des vaches pleines et des veaux qui sont en train de sortir ». C’est la première fois qu’un employé d’abattoir dénonce à visage découvert les scènes de cruauté qui s’y trament.

L’abattage des vaches gestantes : une pratique à proscrire

La pratique de l’abattage des vaches gestantes est légale en France. On estime qu’environ 180.000 vaches gestantes y sont abattues chaque année. Une pratique légale, mais controversée : les vaches arrivent à l’abattoir épuisées, ne pouvant pas mettre un terme à leur gestation. Une fois les vaches tuées, le foetus va périr d’étouffement dans le ventre de sa mère. Il est ensuite jeté à l’équarrissage pour incinération.

Une pratique choquante d’un point de vue de l’éthique et du bien-être animal : l’association L214 a lancé une pétition pour mettre un terme à ces pratiques.

En savoir plus : www.l214.com

Illustration bannière : capture d’écran vidéo L214
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3 commentaires Donnez votre avis
  1. Oui c’est insoutenable de voir comment les animaux sont sacrifiés pour notre nourriture… On ne peut cependant pas les consommer sans les tuer! Je trouve que c’est du gâchis de tuer les vaches avant qu’elles mettent bas, puisque la viande de veau est assez chère. Pour elles l’abattage avant ou après la naissance ça ne doit pas faire une grande différence! Toute vache laitière a eu son veau retiré à un jour de la naissance, ce qui est une grande douleur pour les deux animaux. Le lait que l’on consomme suppose autant de douleur que la viande! Mais nous sommes omnivores et il faut essayer de sacrifier les animaux en les faisant souffir le moins possible. Ils ne méritent pas cela. Commençons par interdire l’abattage halal qui est contre nos normes d’abattage. Appliquons les dernières procédures (limitation des déplacements d’animaux vivants, vérifications du bon fonctionnement des appareils utilisés pour diminuer la souffrance) mangeons moins de viande et buvons moins de lait nous ne nous en porterons que mieux et la planète aussi, puisque les élevages de bovins sont No 1 du gâchis de terres agricoles, épandages de produits agroindustriels, OGM, pratiques indignes destinées au rendement sans tenir compte des besoins naturels des animaux (espace, herbages naturels, élevage sous la mère, etc). Sans sombrer dans la sensiblerie ni laisser faire les maquignons.

    • Nous sommes omnivores ce qui signifie que nous pouvons manger de tout mais la viande, le poisson, les produits laitiers ne sont pas indispensables à notre organisme. Nous pouvons trouver tout ce dont nous avons besoin dans les végétaux: protéines, calcium, fer… Le seule cas particulier est la vitamine B12, qui est elle aussi donnée en complément aux animaux d’élevage, on en trouve aussi dans des aliments enrichis.Toute cette souffrance animale pourrait donc être évitée avec un peu de bon sens. Par la même occasion on éviterait la pollution des sols, de l’air, une consommation énorme d’eau potable (l’eau pour les animaux mais aussi pour arroser leurs céréales), la déforestation pour planter du soja OGM destiné aux animaux d’élevage, l’antibiorésistance (plus de la moitié des antibiotiques sur la planète sont destinés aux animaux d’élevage et non pas aux humains),etc,etc.

    • Renseignez-vous au lieu de déblatérer de telles inepties sur l’abattage rituel : cet abattage est le moins douloureux pour l’animal.

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