Depuis le 30 septembre, les abeilles sont classées comme espèce en voie de disparition par The United States Fish and Wildlife Service, un organisme fédéral dépendant du Département intérieur du gouvernement des États-unis.
Sans abeilles, la vie s’arrête
Depuis près de 30 ans, la population des abeilles diminue de manière catastrophique. « Les mortalités d’abeilles se sont largement aggravées depuis une vingtaine d’années. On est passé d’un taux de mortalité qui était de l’ordre de 5 % par an à 30 % en moyenne. L’enjeu de l’apiculture, des abeilles, dépasse le petit monde des apiculteurs et concerne toute la société » déclare Henri Clément secrétaire général de l’union nationale des apiculteurs de France (unaf).
Les abeilles sont des pollinisateurs. Elles permettent donc à 80 % des espèces végétales de se reproduire. Or, sans espèces végétales, les animaux ne pourraient se nourrir, et les conséquences seraient également dramatiques pour l’homme.
Des causes multiples à leur disparition
Insecticides, pesticides, herbicides, fongicides….Les produits phytosanitaires en tous genres utilisés dans l’agriculture intensive, très violents, tuent les abeilles. Elles butinent, et les produits ingérés les refroidissent, ou les désorientent les rendant alors incapables de retrouver la ruche ou encore affaiblissent leur système immunitaire. Elles meurent dans les jours qui suivent.
Plusieurs mesures ont été mises en place pour empêcher l’utilisation de ces produits, mais rapidement de nouvelles substances nocives prennent le relais sur le marché. La pollution de l’air, la multiplication du réseau 4G, le changement climatique, la réduction des ressources alimentaires sont autant de causes à l’hécatombe des abeilles. Ce n’est pas tout.
Certains parasites comme le varroa, invisible à l’oeil nu mais bien présent dans tous les départements français, cause des ravages dans les essaims. De même, le dernier venu, le frelon asiatique, importé de Chine depuis 2004 est présent en France et décime des ruchers entiers.
Si l’Unaf (Union nationale de l’apiculture française) parvient à le faire classer comme un nuisible, il sera alors plus facile pour les apiculteurs de lutter contre ce prédateur pour venir au secours des abeilles.
A lire absolument
je suis en plein exo de francai alors chuuuuuuut!!!!!!!
oui tout a fait
Bientôt, nous allons nous nourrir de billets de banque puisque c’est tout qui interese notre société
c’est injuste !!!!!!! 🙁
C’est vraiment horrible. Je ne comprends pas pourquoi les produits nocifs pour l’environnement ne sont pas interdits.
un autre predateur s’ attaque aux abeilles le varroa destructor
https://fr.wikipedia.org/wiki/Varroa_destructor
vous avez raison ! Ce « monstre » est effectivement cité dans la dernière partie de l’article
vous avez oublie un autre predateur :
http://documents.epfl.ch/groups/e/en/enac-abeilles/www/Nosema.html
Considérer un champignon comme un prédateur est un peu tiré par les cheveux… sinon citons aussi les loques, européenne et américaine.
Nous avons Des politiques sourds et muets qui se taisent, n’interviennent pas , occupés à se faire avoir avec des traités commerciaux Bidons comme le Ceta au lieu de se préoccuper des vrais problèmes Voila la situation, les citoyens doivent se rebeller, montrer ou est l’urgence
Ils ne sont pas sourds ou muets, ils sont corrompus.