Le 23 octobre 2017, le Nicaragua a officialisé sa signature pour l’Accord de Paris sur le climat. Aux yeux de ce pays d’Amérique centrale, cet Accord est en effet « le seul instrument » pour unir les efforts et lutter contre le réchauffement climatique. Les États-Unis qui viennent de se retirer de l’Accord de Paris à cause de leur président climatosceptique, devraient se sentir bien seuls lors de la COP23…
Accord de Paris : « le seul instrument » pour affronter le réchauffement climatique
Un de plus ! Le Nicaragua, petit pays d’Amérique centrale, a annoncé, le 23 octobre 2017, qu’il avait signé l’Accord de Paris sur le climat lancé en 2015 lors de la COP21. « C’est le seul instrument au monde qui permette d’unir les efforts pour faire face aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles« , avait auparavant déclaré la vice-présidente Rosario Murillo à propos du traité.
La semaine précédente, le président du Nicaragua Daniel Ortega avait néanmoins estimé que l’accord international restait fragile car il « ne comporte pas de mesures contraignantes« . Pour rappel, l’Accord de Paris prévoit que chacun des pays signataires revoie tous les cinq ans ses engagements pour diminuer ses émissions de gaz à effet de serre. Il a vocation à contenir la hausse de la température moyenne en dessous de 2 °C et si possible à 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels.
Le président fidjien de la COP23 appelle à un « dévouement absolu »
La décision du Nicaragua rend les États-Unis encore plus isolés alors qu’ils se préparent à assister au sommet de la COP23 qui se déroulera sur 6 au 17 novembre 2017 à Bonn. Malgré leur retrait, les États-Unis restent en effet signataires de l’accord et participeront aux négociations internationales sur le climat.
Présidée cette année par les îles Fidji, la conférence annuelle des Nations-Unies devrait principalement porter sur les discussions techniques concernant le règlement qui soutiendra le système de notification, de suivi et de mise à jour, lorsque l’Accord de Paris entrera pleinement en vigueur en 2020.
Ainsi, la semaine dernière, le Premier ministre fidjien et président du sommet, Frank Bainimarama, a appelé les délégués à un « dévouement absolu » pour atteindre l’objectif plus ambitieux de l’Accord de Paris qui consiste à maintenir les augmentations de température inférieures à 1,5 C°.
Illustration bannière : Managua, capitale du Nicaragua – © Riderfoot / Shutterstock
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