En va-t-il des accords de désarmement militaire comme des accords environnementaux ? Peut-être, en tout cas, c’est désormais officiel : les États-Unis et la Chine ont signé un accord concernant une réduction de leurs émissions de CO2.
Contenir les émissions de CO2
- Alors que les émissions mondiales de CO2 dans l’atmosphère ne cessent d’augmenter, une bonne nouvelle est passée relativement inaperçue :
- > les 2 pays qui rejettent le plus de CO2 dans l’atmosphère (les Etats-Unis et la Chine) viennent de signer un accord consistant à réduire les sources les plus importantes d’émissions de CO2. Les deux pays se sont mis d’accord à propos de 5 initiatives qui devraient notamment permettre de réduire les émissions de CO2 provenant :
- Des véhicules utilitaires lourds,
- De l’industrie manufacturière,
- Des centrales électriques au charbon.
Les chiffres du Planetoscope : les émissions de CO2 par la Chine
Emissions de CO2 par les Etats-Unis
Un accord anti-CO2 non contraignant
Si cet accord n’est pas contraignant (il n’y aura pas de sanction si l’un des deux pays n’arrive pas à suivre cet accord) et qu’il ne prévoit pas de limiter les émissions de CO2 à des volumes spécifiques, cet accord est tout de même une avancée importante dans le sens d’une diminution de CO2 dans le monde. En effet, nous savons que ces deux pays réunis représentent 43 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Du coup, même une légère diminution de ces émissions sera profitable à la planète.
Cette nouvelle coopération devrait également permettre de poser les bases et de parachever le traité global sur le changement climatique qui devra remplacer le protocole de Kyoto en 2015.
Un effort de chaque pays
A côté de ces accords internationaux, les consommateurs devront tout de même continuer à lutter pour diminuer leurs émissions de CO2 dans l’environnement, par exemple en se tournant vers des énergies renouvelables telles que les panneaux photovoltaïques issus de l’énergie solaire ou les pompes à chaleur issues de la géothermie.
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J ‘ai lu un communiqué de presse d’une agence suisse dans l’environnement qui a publié les recherches des ingénieurs, qui ont mis au point des filtres capables d’éliminer les métaux lourds qui vont avec la fumée venant du tuyau d’échappement des moteurs diesels.
C’est aussi une solution car ces filtres peuvent être adaptés même aux centrales thermiques.
L’image accompagnant l’article ne peut en aucun cas concerner le CO2 (qui n’est pas un polluant, et qui est nécessaire à la photosynthèse). Il doit s’agir soit d’un montage, soit de vraie pollution, sans doute par les microparticules fines provenant des véhicules diesel, des industries et des centrales à charbon, ou de l’ozone troposphérique.
Je vous rappelle que le présumé rôle moteur du CO2 sur Tglobale est une hypothèse non prouvée, et réfutée d’une part par le passé climatique de la planète et d’autre part par les observations et des publications e physiciens. Cet accord est uniquement politique et il est très hypotcrite, car les USA développent l’utilisation de leurs gaz de schiste et les chinois mettent en service 2 centrales à charbon par mois (s’ils les rendent plus propres avec filtrage des microparticules et limitation de rejets d’oxydes de soufre, ce sera une bonne chose poour la santé des chinois et l’environnement).
Si l’on peut, en effet, avoir des doutes sur les motivations des Etats-Unis et de la Chine pour la signature d’un tel accord, il n’y a pas de raison d’en avoir sur le rôle des gaz à effet de serre (dont le CO2) dans le changement climatique. Il est totalement faux de dire qu’il s’agit d’une hypothèse non prouvée. On pourra pour s’en convaincre lire le dernier rapport pour décideurs du groupe de travail 1 du GIEC (climatechange2013.org/images/report/WG1AR5_SPM_brochure_fr.pdf) qui synthétise des milliers de publications scientifiques sur le sujet et dont les conclusions sont sans appel (quelques extraits) :
Le réchauffement du système climatique est sans équivoque
L’influence de l’homme sur le système climatique est clairement établie, et ce, sur la base des données concernant l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère
De nouvelles émissions de gaz à effet de serre impliqueront une poursuite du réchauffement et des changements affectant toutes les composantes du système climatique.
Notons au passage que sans les gaz à effet de serre, il ne ferait pas bon vivre sur notre planète puisque la température moyenne à sa surface serait inférieure de 33°C à ce qu’elle est actuellement.