Le plastique, omniprésent dans les produits de consommation courante de l’ordinateur aux vêtements en passant par quasiment tout ce qui peut être acheté, est une véritable plaie pour la planète. La pollution explose depuis des années, et l’inquiétude grandit. Mais à Nairobi, capitale du Kenya, un accord historique pourrait être signé la semaine du 28 février 2022.
Un premier traité international sur le plastique
Les représentants de plus d’une centaine de pays du monde vont entamer, lundi 28 février 2022, des discussions historiques. Réunis sur place, ou en visioconférence, les délégations vont tenter de trouver un accord qui, si il a lieu, est déjà jugé « historique ». La raison ? Il pourrait donner lieu à une première réglementation mondiale sur le plastique dont la production a atteint 460 millions de tonnes en 2019.
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Cette production, en constante augmentation, conduite à une hausse de la pollution plastique sur les terres mais, surtout, dans les mers et océans où les déchets s’accumulent, sont ingérés par les poissons et se transforment, en outre, en microplastiques. Une pollution qui n’est malheureusement pas freinée par le recyclage : seulement 9 à 10 % du plastique produit dans le monde est recyclé, ce procédé étant cher et parfois même impossible.
Quelles mesures seront prises pour lutter contre le plastique ?
Si la nécessité de lutter contre la pollution plastique ne fait guère de doute, les enjeux environnementaux se mêlent aux enjeux économiques et industriels. Le sommet, organisé par l’assemblée des Nations unies pour l’environnement, va devoir trouver des compromis sur les mesures à adopter.
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Parmi les points qui seront abordés, la question de fonds est la suivante : quels points du cycle de vie du plastique doivent, et peuvent, être réglementés ? La fabrication, la quantité ou seulement la fin de vie, donc le recyclage ? Les discussions s’annoncent serrées.
Sans compter l’inquiétude des associations et ONG qui demandent déjà que l’accord, s’il est trouvé, soit « contraignant » et « oblige les États à respecter une norme d’action commune, » comme l’a précisé le WWF.
Illustration bannière : accord pollution plastique – © David Pereiras
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