Aéroports de Paris : Peut-on faire voler des avions et respecter l’environnement ?

Qui a dit que développement durable, et transports aériens n’étaient pas compatibles ? Aéroports de Paris nous prouve que l’on peut faire décoller des avions et mettre en place un fonctionnement plus vert, à condition de le vouloir !

Rédigé par Aurore, le 1 Oct 2011, à 18 h 14 min
Aéroports de Paris : Peut-on faire voler des avions et respecter l’environnement ?
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Lutter contre de multiples sources de pollution

Mettre en place une politique de développement durable dans une entreprise aussi importante et spécifique qu’Aéroports de Paris, c’est d’abord identifier les différentes et nombreuses sources d’émissions de CO2.

Transports en commun et covoiturage

En regroupant 115.000 employés sur les différentes plateformes aéroportuaires, Aéroports de Paris est à l’origine d’un flux constant d’arrivées et de départs de voitures (83 % des salariés se rendent sur leur lieu de travail avec leur véhicule) auquel s’ajoute celui constitué par les voyageurs et leur famille.

De plus, l’expansion d’Aéroports de Paris ainsi que la source d’emploi que l’entreprise constitue a fait que plusieurs villes se sont étendues, se sont créées, se sont peuplées d’individus travaillant tous au même endroit : sur l’une des plateformes aéroportuaires.

L’entreprise souhaite ainsi développer les politiques de covoiturage afin de limiter les déplacements individuels à l’origine de beaucoup de pollution. De la même façon, Aéroports de Paris explique participer au projet Grand Paris afin de développer les liaisons entre Paris et les aéroports et ainsi favoriser l’usage des transports en commun auprès des voyageurs et des salariés.

Voiture et émissions de CO2

On ne peut endiguer complètement les émissions de CO2 lorsque l’on dirige plusieurs aéroports assurant des liaisons nationales, européennes et internationales.

Mais on peut faire quelques efforts.

Ainsi, Aéroports de Paris a souscrit au programme européen Airport Carbon Accreditation dont le but est de comptabiliser exactement les émissions de gaz à effet de serre, de les réduire tout en mesurant régulièrement les progrès effectués.

Les Aéroports de Paris utilisent également une flotte très importante de véhicules sur les différentes plateformes, ce qui entraîne des émissions de GES conséquentes.

Aujourd’hui, près de 33 % des véhicules légers roulent à l’électricité, au GPL ou au gaz naturel de ville. L’idée est bien sûr d’augmenter cette flotte pour se tourner vers un parc de véhicules légers tous plus propres.

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La suite p.3> Qualité de l’air et économies d’énergies

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5 commentaires Donnez votre avis
  1. on se focalise sur le C02, mais il y en a déjà (naturellement) des milliards de tonnes dans l’atmosphère, c’est pas bien le CO2, mais ça n’est rien en termes d’impact sur la santé comparé au risque particules fines (nos belles petites autos diesels sans filtre à particules made in France qui avaient même du bonus écologique à une époque). Alors ôtez vos œillères ; tout pollue et le C02 c’est le petit nuage qui cache un ciel bien plus chargé…

  2. Ce n’est pas l’avion qui est en cause directement ,mais son mode de propulsion.
    Un réacteur qui éjecte du gaz carbonique pour se propulser consomme une quantité d’air démentielle15grammes d’air pour 1 gramme de carburant transformés instantanément en gaz carbonique avec des microparticules hyper fines lâchées à haute altitude .
    Il faut le clamer haut et fort .
    Le réacteur est une invention qui n’a plus sa place à notre époque .

    ahurissant !…c’est impressionant !!!

    On a l’air malin avec nos diesels qui font du 5 l au 100 !

    Juste pour situer le degré de paranoïa des plus virulents détracteurs du véhicule diesel, il faut leur révéler les données de l’industrie maritime que les 15 plus gros navires-cargos du monde polluent autant que l’ensemble du milliard (en 2010) d’automobiles de la planète. Vous savez ces jolis porte-conteneurs qui nous alimentent en produits que l’on fabriquait dans nos usines délocalisées aujourd’hui, ils brûlent chacun 20.000 tonnes de carburant (10t /h) pour un aller et retour entre l’Asie et l’Europe. Ces malheureux 15 navires font partie d’une flottille de 3.500, auxquels il faut ajouter les 17.500 tankers qui composent l’ensemble des 100.000 navires qui sillonnent les mers.

    Pour ne pas quitter le domaine maritime, rappelons que la flotte de plaisance française est d’environ 500.000 unités, dont 5.000 yachts de plus de 30 mètres, et que le plus moyen de ceux-ci brûle environ 900 litres de fuel en seulement une heure; alors que les 24 % de foyers français qui se chauffent au fioul ont du mal à remplir leur cuve pour l’hiver.
    Pour continuer sur le chemin de la schizophrénie paranoïde, prenons en compte toute la flottille de pêche et les 4,7 millions de poids lourds en transit à travers la France

    Pour compléter cette petite fable, n’oublions pas l’indispensable domaine agricole où la consommation moyenne d’énergie est de 101 litres de fuel par hectare.

    Mais pas d’affolement, notre chère Ségolène va certainement sauver la planète en collant une nouvelle taxe sur les seuls véhicules diesel et affaiblir un peu plus notre industrie automobile, ce qui augmentera le chômage dans la foulée…

    La paranoïa du diesel…Quelques VÉRITÉS qui FÂCHENT !!!!!

    Comme vous le savez bien, en payant une taxe sur le gas-oil, celui-ci ne polluera plus…sauf si vous estimez qu’on vous prend vraiment pour des cons !

  3. qu’en est-il des trainées de sillage d’avions créant souvent un ciel voilé au lieu d’un beau ciel bleu??

  4. Quel sera le surcoût pour le passager lambda sur le prix du billet d’avion? La taxe d’Aeroport de Roissy est déjà près du double par rapport à celle d’Orly…

  5. Il faut être vraiment très fort en « greenwashing » pour associer aéroport et développement durable ! Faut-il rappeler que l’avion de très loin le moyen de transport le plus émetteur de CO2 (de l’ordre de 50 fois plus que le train) ? Et, en plus, il incite par des prix scandaleusement bas à aller très loin…
    A Notre-Dame-des-Landes aussi, on propose de construire des bâtiments BBC, avec toiture végétalisée, de livrer des paniers de légumes bio aux personnels, etc. etc.

Moi aussi je donne mon avis