Les Aéroports de Paris regroupent trois aéroports d’une importance certaine : Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et Paris-le Bourget.
Faisant voler plusieurs dizaines d’avions par jour, les Aéroports de Paris sont forcément à l’origine d’une pollution importante.
Mais qu’en est-il des actions mises en place par ce groupement d’aéroports pour diminuer l’impact de son activité sur l’environnement.
Les Aéroports de Paris : un engagement nécessaire
Avec une expansion rapide, les Aéroports de Paris ont vite dû faire face à la nécessité du développement durable, et cela pour les employés qui travaillent sur les trois plateformes, pour les passagers qui transitent chaque jour dans les aéroports, mais aussi pour la planète puisque les aéroports occupent des milliers d’hectares, hectares qui étaient en partie autrefois des espaces de cultures.
En tant qu’acteur de poids dans le monde de l’emploi et des transports en France, Aéroports de Paris se doit de montrer l’exemple. C’est ainsi que cinq principes ont été dictés afin de régir la politique environnementale des trois aéroports :
1. Intégrer systématiquement l’environnement dans toutes les activités
2. Agir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre
3. Mettre en oeuvre les moyens pour maîtriser nos propres pollutions
4. Communiquer, en pleine transparence, sur nos impacts environnementaux
5. Soutenir les actions de management de l’environnement de nos partenaires.
Aéroports de Paris : des chiffres impressionnants
En 2010, les Aéroports de Paris ont accueilli pas moins de 83 millions de passagers.
Aéroports de Paris, ce sont trois aéroports, un héliport et dix aérodromes, le tout occupant un espace de 6.683 hectares soit le plus grand domaine aéroportuaire d’Europe.
Les trois aéroports, Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget regroupent environ 1.000 entreprises à l’origine de l’emploi de 150.000 individus.
Aéroports de Paris a une consommation d’eau de 2.8 millions de m3 (l’équivalent de la consommation de la ville de Narbonne), une consommation d’énergie interne de 1.300 GWhep (Gigawatt/heure d’énergie primaire) soit la consommation d’une ville de 25.000 habitants. Les centrales d’Aéroports de Paris émettent quant à elle 145.000 teqCO2.
Des constructions plus respectueuses de l’environnement
Les Aéroports de Paris, c’est comme un chantier qui ne s’arrête jamais. De nouvelles constructions voient le jour afin de suivre le rythme d’évolution des plateformes, des mises aux normes doivent être effectuées, etc.
Concernant ses nouveaux projets de construction, Aéroports de Paris a choisi de respecter une démarche de Haute qualité environnementale, ainsi que de réduire les consommations énergétiques internes de l’entreprise par passager de 20 % entre 2004 et 2020, et de 40 % d’ici 2040.
De la même façon, un programme d’installation d’énergies renouvelables est en projet tandis que l’entreprise Aéroports de Paris souhaite diminuer d’ici 2012 les émissions de CO2/km consécutives de sa flotte de véhicules utilitaires légers de 30 %.
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La suite p.2> Lutter contre de multiples sources de pollution
on se focalise sur le C02, mais il y en a déjà (naturellement) des milliards de tonnes dans l’atmosphère, c’est pas bien le CO2, mais ça n’est rien en termes d’impact sur la santé comparé au risque particules fines (nos belles petites autos diesels sans filtre à particules made in France qui avaient même du bonus écologique à une époque). Alors ôtez vos œillères ; tout pollue et le C02 c’est le petit nuage qui cache un ciel bien plus chargé…
Ce n’est pas l’avion qui est en cause directement ,mais son mode de propulsion.
Un réacteur qui éjecte du gaz carbonique pour se propulser consomme une quantité d’air démentielle15grammes d’air pour 1 gramme de carburant transformés instantanément en gaz carbonique avec des microparticules hyper fines lâchées à haute altitude .
Il faut le clamer haut et fort .
Le réacteur est une invention qui n’a plus sa place à notre époque .
ahurissant !…c’est impressionant !!!
On a l’air malin avec nos diesels qui font du 5 l au 100 !
Juste pour situer le degré de paranoïa des plus virulents détracteurs du véhicule diesel, il faut leur révéler les données de l’industrie maritime que les 15 plus gros navires-cargos du monde polluent autant que l’ensemble du milliard (en 2010) d’automobiles de la planète. Vous savez ces jolis porte-conteneurs qui nous alimentent en produits que l’on fabriquait dans nos usines délocalisées aujourd’hui, ils brûlent chacun 20.000 tonnes de carburant (10t /h) pour un aller et retour entre l’Asie et l’Europe. Ces malheureux 15 navires font partie d’une flottille de 3.500, auxquels il faut ajouter les 17.500 tankers qui composent l’ensemble des 100.000 navires qui sillonnent les mers.
Pour ne pas quitter le domaine maritime, rappelons que la flotte de plaisance française est d’environ 500.000 unités, dont 5.000 yachts de plus de 30 mètres, et que le plus moyen de ceux-ci brûle environ 900 litres de fuel en seulement une heure; alors que les 24 % de foyers français qui se chauffent au fioul ont du mal à remplir leur cuve pour l’hiver.
Pour continuer sur le chemin de la schizophrénie paranoïde, prenons en compte toute la flottille de pêche et les 4,7 millions de poids lourds en transit à travers la France
Pour compléter cette petite fable, n’oublions pas l’indispensable domaine agricole où la consommation moyenne d’énergie est de 101 litres de fuel par hectare.
Mais pas d’affolement, notre chère Ségolène va certainement sauver la planète en collant une nouvelle taxe sur les seuls véhicules diesel et affaiblir un peu plus notre industrie automobile, ce qui augmentera le chômage dans la foulée…
La paranoïa du diesel…Quelques VÉRITÉS qui FÂCHENT !!!!!
Comme vous le savez bien, en payant une taxe sur le gas-oil, celui-ci ne polluera plus…sauf si vous estimez qu’on vous prend vraiment pour des cons !
qu’en est-il des trainées de sillage d’avions créant souvent un ciel voilé au lieu d’un beau ciel bleu??
Quel sera le surcoût pour le passager lambda sur le prix du billet d’avion? La taxe d’Aeroport de Roissy est déjà près du double par rapport à celle d’Orly…
Il faut être vraiment très fort en « greenwashing » pour associer aéroport et développement durable ! Faut-il rappeler que l’avion de très loin le moyen de transport le plus émetteur de CO2 (de l’ordre de 50 fois plus que le train) ? Et, en plus, il incite par des prix scandaleusement bas à aller très loin…
A Notre-Dame-des-Landes aussi, on propose de construire des bâtiments BBC, avec toiture végétalisée, de livrer des paniers de légumes bio aux personnels, etc. etc.