Il y a quelques semaines, consoGlobe vous faisait part de la mise en place de l’affichage environnemental en France. Aujourd’hui, le ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement lance une grande consultation publique sur le sujet, afin de vous donner à vous, consommateurs, la parole.
Affichage environnemental : qu’est ce que c’est ?
La mise en place de l’affichage environnemental a été décidée à la suite de la loi Grenelle 2. Le but ? Permettre aux consommateurs de connaitre l’impact environnemental des produits qu’ils achètent.
Une expérience inédite, un test à grande échelle
La période d’expérimentation de l’affichage environnemental a débuté le 1er juillet dernier. Elle a fait l’objet au préalable d’un appel à candidatures qui a permis de sélectionner 160 entreprises.
Finalement, cet affichage environnemental a deux buts principaux :
– Côté consommateur : l’affichage environnemental nous permet de rapidement connaitre l’impact des produits que nous achetons sur l’environnement. Des pictogrammes peuvent ainsi apparaître sur les produits faisant partie de l’expérimentation afin de concrétiser aux yeux du consommateur l’impact de la production en termes d’effet de serre, d’eau, de biodiversité et de ressources naturelles. D’autres entreprises ont choisi d’informer le consommateur à travers une information dématérialisée, disponible sur smartphone ou internet.
– Côté entreprise : l’affichage environnemental pousse l’entreprise à afficher aux yeux du grand public l’impact de sa production. Cela peut être un moyen de la pousser à améliorer les caractéristiques environnementales de ses produits pour améliorer son image. L’impact environnemental d’une production devient alors un véritable facteur de compétitivité entre les entreprises et leurs produits. Aujourd’hui, les centres de distribution et les marques mettent en place l’affichage environnemental de façon progressive et sous des formes différentes.
L’expérimentation devrait encore durer plusieurs mois, jusqu’à l’hiver 2012 probablement.
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La suite p.2> Affichage environnemental : une consultation publique ouverte à tous
Au lieu de perdre son temps à afficher sur les produits ce qui est bon ou mauvais pour la planète, ce qui est bon ou mauvais pour la personne qui les consomme, il vaudrait mieux virer directement les produits nocifs, les graisses et sucres en trop, les colorants… plus de questions à se poser, de temps perdu à lire les emballages, moins de surface d’emballage et d’encre qui nous renseigne de quel façon on va mourir en avalant toute leur m…e !!!
L’impact environnemental, c’est mieux que rien, quand on parle d’eau et d’air, mais quand parlera-t-on de l’environnement humain, des gens (les enfants qui récoltent de cacao, le fait que l’huile de palme est un poison qui pourrit lentement tous les filtres du corps, alors qu’elle est présente dans TOUS les laits maternisés vendus en supermarchés, assurant ainsi une clientèle fidèle et perenne aux laboratoires pharmaceutiques, etc…)? Informer qu’un produit ait tel « impact carbone » ou qu’il faille tant l’eau pour le produire ne suffit pas à donner la dimension nuisible d’un mode de production. Si on nous dit par exemple l’impact carbone d’une saucisse industrielle faite avec du porc breton, nous dit-on aussi combien on dépense pour assainir les plages pourries d’algues vertes? Combien on dépense d’énergie et d’encre pour protester? Et dans le même temps on donne des permis d’agrandissement de cette industrie très polluante… C’est assez folklorique et on n’y croit guère, vraiment.
L’affichage environnemental, moi je trouve que c’est une bonne idée si ça reste facile à lire, à comprendre et que ça ne donne pas un prétexte à augmenter les prix des produits bien notés du point de vue environnement