Depuis le 1er juillet, les entreprises testent l’affichage environnemental des produits de consommation, un affichage qui devrait permettre aux consommateurs de mieux mesurer l’impact des produits qu’ils achètent sur la planète
Affichage environnemental : un test grandeur nature
Si le 1er juillet dernier a sonné l’heure du week-end pour beaucoup, celle des vacances pour d’autres, pour le gouvernement, c’était surtout la date à partir de laquelle la période d’expérimentation de l’affichage environnemental des produits de consommation débutait.
Cette expérience devrait s’étendre à l’ensemble du territoire sur au moins une année, avec pour objectif de pousser les entreprises à indiquer au consommateur l’impact environnemental de chacun des produits qu’il achète, le transformant alors davantage en « consom’acteur« .
Pour cette expérimentation, 106 entreprises ont été retenues, près de la moitié d’entre elles comptant de 50 à 500 salariés, 30 % ont moins de 50 salariés, et 25 % comptent plus de 500 salariés dans leurs effectifs.
D’ici au 1er décembre 2011, l’ensemble des 106 entreprises retenues devra ainsi afficher les performances environnementales d’une partie de leurs produits, de la conception à la vente.
Affichage environnemental : pourquoi ?
L’affichage environnemental ne concerne-t-il que les émissions de CO2 consécutives de la production et la vente d’un produit ?
Non pas vraiment, l’objectif du gouvernement concernant la mise en place d’un affichage environnemental sur les produits a pour but d’aller plus loin que la simple quantité de CO2 émise.
Il s’agit également de mesurer l’impact des produits sur la qualité de l’eau par exemple ou sa pollution et son impact sur la biodiversité.
Les produits qui devront tester cet affichage concernent plusieurs secteurs de consommation comme l’alimentation bien-sûr, mais également le textile, le high-tech ou encore le bricolage.
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La suite p.2> Un affichage oui, mais sous quelle forme ?
Encore un truc pour « enfumer » les consommateurs et donner bonne figure aux multinationales agroalimentaires comme les mentions: « bouger, manger moins sucré » au bas des pubs qui sont d’une hypocrisie « crasse ».