Une distribution de masques pour les publics précaires sera organisée, a annoncé le ministre de la Santé, Olivier Véran, sans donner de détails.
Une distribution de masques au bénéfice de publics précaires
Les Français pourront-ils avoir des masques gratuitement ? Dès que ceux-ci sont devenus obligatoires (au risque d’une amende de 135 euros en cas d’infraction), cette question s’est alors posée aux responsables politiques.
Pour une famille de 4 personnes ; le budget masques s’élève à 228€ par mois. C’est énorme : C’est un outil de santé publique. La gratuité doit être la règle. On ne doit pas choisir entre se protéger et se nourrir. Masque obligatoire oui ! Gratuité aussi ! #COVIDー19 pic.twitter.com/FRPOg2Yz3I
— Thomas Portes ✊ (@Portes_Thomas) July 20, 2020
Répondant à un député lors de la séance des Questions au gouvernement, Olivier Véran, le ministre de la Santé, a déclaré : « l’État a distribué 5 millions de masques gratuits, (…) et nous allons réenclencher cette distribution de masques gratuits à destination de publics précaires notamment à ceux qui bénéficient de la complémentaire santé solidaire ».
Le ministre n’a pas donné de détails sur ce projet de distribution. Des incertitudes planent donc sur la façon dont seront définis les publics précaires, le nombre de masques auxquels ces personnes auront droit et quand et comment ils pourront en recevoir.
Preuve que le sujet est susceptible d’être débattu au sein de l’exécutif. Interrogé quelques heures plus tôt sur Franceinfo, Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie et des Finances, avait déclaré : « est-ce qu’il faut une prise en charge complémentaire ? Je trouve que c’est un bon débat, je n’ai pas la réponse ce matin, mais je trouve que c’est une question qui se regarde attentivement ».
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Attention à ne pas surpayer vos masques
Des appels à subventionner l’achat de masques se font également entendre dans le monde associatif. L’association Consommation Logement Cadre de vie (CLCV) réclame ainsi une aide financière mensuelle de 50 euros par personne.
L’achat de masques commencera à peser sur votre porte-monnaie si vous vous ruez sur les options immédiatement disponibles en bas de chez vous. C’est comme avec tout : si vous êtes soucieux de payer le juste prix, il faut anticiper.
On trouve des masques chirurgicaux dans les enseignes de la grande distribution entre 45 et 95 centimes ou des masques homologués en pharmacies vendus entre 2 et 5 euros pièce en fonction de leur durée de vie.
Sur internet, un lot de 200 masques à usage unique se vend 35 euros, livraison offerte (soit 17 centimes la pièce). Attention toutefois à bien vérifier qu’ils sont aux normes !
Mieux encore, si vous avez un masque N95, un lot de 200 filtres (à changer régulièrement) est à 28,83 euros, soit 14 centimes la pièce.
Et si vous préférez des masques en tissu lavables, le lot de 100 est à 100 euros (soit 1 euro la pièce).
Illustration bannière : Comment faire pour que tous les publics puissent porter le masque rendu obligatoire ? © CGN089
A lire absolument
Quand on voit que le moindre soubresaut du virus, réel ou imaginaire, a déclenché chez nous la mise en place de nouvelles obligations telles que le port du masque dans les supermarchés, on peut bien sûr imaginer qu’en cas de deuxième vague nos dirigeants n’hésiteraient peut-être pas à imposer le port du masque partout, même dans la rue. Je crois que si ceci se produit il va falloir REFUSER. Le virus ne s’attrape pas dehors, en tous cas pas dans les rues qui ne sont pas très très fréquentées. De plus les masques n’étant, la plupart du temps, que des objets décoratifs et inefficaces, il n’y a aucune raison que l’on soit obligé de les porter en plein air. Enfin il y a des limites à ne pas franchir quand on se trouve face à un virus de dangerosité moyenne qui, rappelons-le, laisse tout de même 97 % de chances de guérir si l’on est contaminé. Dans ces conditions il faudra dire NON, refuser de porter le masque dehors ou tout simplement demander à l’État de trouver une solution acceptable pour tout individu refusant de se soumettre à cette sotte obligation. Personnellement je souhaiterais que l’on mette gratuitement à ma disposition, pendant tout le temps nécessaire et en pouvant emporter tout ce qui me sera utile, une grande maison disposant d’un parc arboré et d’une piscine ainsi qu’un service permettant de me ravitailler sans que j’aie à sortir masqué. Car, comme disait CONFUCIUS : (traduction approximative) : « Une fois qu’on a passé les bornes, il n’y a plus de limites. »
N’est-il pas possible de ne plus proposer du jetable à outrance, mais promouvoir des produits durables. Arrêtons la société de consommation. Pour notre futur et celui de nos enfants !
Ces grosses quantités de masques finissent au mieux dans les poubelles, mais souvent sont jetés n’importe où, c’est une catastrophe écologique.
Beaucoup de gens s’en sont fabriqué en tissus, soit avec ce qu’ils avaient ou ils ont acheté un peu de tissus. Et là, ils peuvent avoir 8 ou 10 masques par personne pour avoir le temps de les laver et de les sécher.
Les soignants au début n’avaient que quelques rares masques chirurgicaux et ils les mettaient à sécher sur les radiateurs… faute de mieux.
Et aujourd’hui, on nous dit que les masques lavables il faut les laver à 60 dans la machine avec le reste des vêtements.
Je trouve ça un peu ridicule. Certes, il est important de les laver tous les jours et de disposer au minimum de 2 par jour, mais si on les lave à l’eau très chaude, ils ne vont pas venir vieux.
Mais à la télé on n’en parle jamais des masques faits soi même. Si on va à l’hopital avec des masques en tissus, ils ne sont pas acceptés, et on nous donne un masque chirurgical. On peut comprendre qu’on ne sais pas si les masques en tissus sont lavés régulièrement, donc sont propres, mais dans la vie courante, chacun sait s’il lave ses masques tous les jours.
depuis que c’est devenu obligatoire, on a vu des personnes récupérer un masque usagé sur le sol ou dans une poubelle, et le mettre pour entrer dans un magasin….