Quels sont les alcools les plus polluants ?
En règle générale, plus un alcool est fort, plus il a d’impact sur l’environnement. En effet, le processus de distillation génère beaucoup d’énergie et c’est le principal poste d’émissions de gaz à effet de serre de l’alcool. Si vous vous souciez de votre empreinte écologique (et de votre alcoolisme), il est donc préférable d’opter pour un alcool léger.
Le rhum, un alcool peu écologique
Le rhum est fabriqué à partir de la canne à sucre : une culture particulièrement polluante car elle nécessite beaucoup d’eau et est facteur d’érosion et de pollution des sols dans les îles et les pays tropicaux qui en produisent. Donc à moins d’habiter en Guadeloupe ou en Martinique, il vaut mieux éviter le mojito si vous vous souciez de la planète.
La tequila – un alcool polluant qui vient de loin
La tequila est en règle générale produite au Mexique : son acheminement jusque dans nos contrées demande une consommation d’énergie non négligeable. En outre, la tequila est produite à partir d’agave et sa transformation en alcool génère des déchets qui polluent les eaux et les sols mexicains.
Gin et vodka, les alcools les plus polluants
S’il existe encore certaines vodkas qui sont traditionnellement fabriquées à partir de pomme de terre, la vodka comme le gin sont issues d’un mélange de céréales : des cultures plutôt gourmandes en eau et en pesticides. Leur distillation nécessite plus d’énergie que les autres alcools, ce qui en fait les boissons alcoolisées les moins écologiques.
Vous ne pouvez pas vous passer d’alcool fort ? Optez éventuellement pour un whisky. Sa distillation nécessite relativement moins d’énergie que la vodka ou le gin, et il est possible de trouver des producteurs de whisky locaux et éco-responsables, comme le whisky bio Main Fields ou le whisky français les Évadés. Tchin !
Illustration bannière : Quel est l’alcool le plus vert ? – © Ievgenii Meyer