Les algues vertes sont-elles dangereuses pour l’Homme ?
Tant qu’elles sont dans l’eau, les algues vertes ne sont pas dangereuses pour l’homme.
Mais lorsqu’elles entrent en décomposition, c’est une autre affaire. S’il est incolore, l’hydrogène sulfuré a une odeur caractéristique, pouvant provoquer des nausées chez certains individus.
Si le contact de l’Homme à ce gaz est de courte durée, l’individu peut souffrir d’irritations oculaires, de vertiges, de violents maux de tête, d’une perte de connaissance, voire d’un oedème aigu du poumon.
Lorsqu’un homme est exposé fréquemment à ce gaz, il peut souffrir régulièrement de bronchites irritatives et d’irritations cutanées.
Au delà d’une certaine concentration du gaz ( 500 ppm – particules par million), des pertes de connaissances sont fréquentes. Si une personne perd connaissance au milieu des algues vertes, il est alors impératif de la sortir de là, au risque de la voir plonger dans le coma puis décéder. En 2009, un homme souffrant de problèmes cardiaques et ayant participé au ramassage des algues vertes est ainsi décédé à la suite d’une intoxication aiguë.
Décès des sangliers : des taux d’hydrogène sulfuré trop importants
Dans l’estuaire du Gouessant, envahi d’algues vertes et témoin de la mort de plusieurs sangliers, des militants écologistes ont effectué des mesures et prélèvements sous contrôle d’un huissier, révélant déjà des taux d’hydrogène sulfuré équivalent à 500 ppm.
Ces mesures, trop importantes, expliquent alors la mort des sangliers qui en traversant des zones envahies d’algues vertes, ont dû crever des poches de gaz, avant de les respirer.
Des analyses toxicologiques sont aujourd’hui encore en cours.
Les habitants et représentants des mairies dont les plages ont été envahies d’algues vertes demandent aujourd’hui plus de moyens au gouvernement afin de pouvoir ramasser ces algues en décomposition. Certains demandent également l’interdiction de certaines zones aux touristes et habitants de la région, afin d’éviter un drame…
Une des solutions avancée pour endiguer ce phénomène : réduire le nombre d’élevages de cochons, et ainsi limiter l’apport de nitrates dans l’eau, favorisant la croissance et la prolifération des algues.
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La meilleur solution, ce son les lombisciens. Le lombricompostage est ce qui ce fait de mieux. Il faut juste allez ramasser les ulves sur la plage.
Puisque ce sont les lisiers qui sont à l’origine des algues vertes pourquoi ne pas faire de la méthanisation avec tous ces lisiers de porc et de volaille ?
Production de sulfure d’hydrogène lors de la méthanisation
Je comprends bien l’aspect toxique des algues en décomposition, et comment les éviter, mais je n’arrive pas à comprendre ce que font tous ces sangliers sur ces plages dans des lieux assez urbanisés.
C’est bizarre, non ?
Une plage n’est pas un lieu urbaniser. En outre, les sangliers son des animaux tétu, ils aime bien allez la ou ils veule. Le souffre est contenu dans certain acides aminé (cystéine…) mais aussi dans les férrédoxines ( et d’autre….). Leur dégradation produit des acides protons labile, qui par des liaison convalente créé le sulfure d’hydrogène, qui est un gaz très simple, mais quand un animal se décompose il peut produire de la cadavérine, de la putrécine. Cela dit, que ce soit les mouton, les vaches les chiens, les hommes, les sangliers, les oiseaux, c’est un gaz mortel.
Le plus simple est que tout le monde se sente concerné par le problème et que cette prise de conscience collective entraîne une réduction de notre consommation de viande en général et en l’occurence de viande de porc !
Malheuresement nous sommes dans une Sté qui privilégie l’individualisme !
Que font les élus ? Comment réfléchissent-ils au problème dans sa globalité et sur du long terme ?
Commençons, nous électeurs, par choisir des élus responsables !
Bonjour,
Pour éviter la prolifération des algues vertes, les agriculteurs ne peuvent-ils pas associer leur lisier avec de la paille,foin (Sorte de fumier) afin de limiter un lessivage trop rapide vers la mer, et donner aux cultures l’azote nécessaire à doses plus homéopathiques pour la croissance des plantes.
N’a-t-on pas la possibilité de valoriser ce sulfure d’hydrogène (Ex: Cloches à Méthanes), extraire cet hydrogène justement pour l’utilisation énergétique…
Isabelle Saporta parle de ce sujet dans « Le livre noir de l’agriculture ».
Je vous en conseille la lecture pour apprendre de nombreuses choses sur les problèmes rencontrés par l’agriculture actuelle et son influence sur notre santé.
Obélix va se retrouver au régime sec !