Certaines plantes ou aliments ont comme propriété de favoriser la production de lait maternel lors de la lactation : une aide précieuse pour les mamans anxieuses de ne pas produire assez pour bien nourrir leur petit bout ? Au final, consommer un aliment galactogène ou plusieurs quand on allaite, une fausse ou une bonne idée ?
Alimentation allaitement – Ces substances galactogènes, dits aussi galactagogues
La sécrétion lactée peut être stimulée à l’aide de plusieurs substances naturelles, comme des aliments tels que le fenouil, l’orge cuit, les lentilles ou bien le malt (bière sans alcool, chicorée, boissons maltées…).
Certaines épices et herbes peuvent aussi être efficaces pour allaiter. Le fenugrec, connu pour ses nombreux bienfaits depuis toujours en Égypte, en Grèce et en Inde, reste toutefois à consommer (moulu) avec modération et à déconseiller aux femmes enceintes, diabétiques ou sujettes aux hypoglycémies.
Les graines de fenouil, l’anis vert, l’angélique, le galéga, le carvi, le basilic, le céleri ou encore l’ortie sont aussi considérés comme des aliments galactogènes.
Les usages traditionnels les ont validés depuis longtemps, tandis que la science n’a pas (encore) cherché à le démontrer.
Alimentation allaitement : les qu’il faut, en revanche, éviter
Il existe aussi des substances qui tendent à réduire la lactation, voire à la stopper : les anti-
S’ils peuvent être bienvenus dans le cadre d’un sevrage, il est indiqué dans le cas d’un allaitement à prolonger, de ne pas consommer, sinon en très faible quantité, de persil, d’aneth, de sauge ou encore d’oseille. Le soja aussi est un aliment à éviter pendant l’allaitement compte tenu de ses propriétés oestrogéniques.
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Allaitement et alimentation
Seule une alimentation diversifiée, équilibrée et de qualité est fondamentale sur le long terme de l’allaitement. Ainsi, le lait maternel apporte au bébé tous les nutriments (protéines, lipides, vitamines, minéraux) dont il a besoin pour bien grandir.
Il s’agit aussi, pour la mère, de veiller à bien couvrir ses besoins nutritionnels : l’allaitement, à l’égal du sport de haut niveau, requiert beaucoup d’énergie ! Si une maman est fatiguée, l’allaitement peut devenir plus compliqué.
Parmi ces apports, il en est un qui mérite une attention toute particulière, à savoir celui des lipides et, plus précisément, des acides gras polyinsaturés ou oméga-3, que l’on trouve dans les graines de lin fraîchement broyées, les petits poissons gras au dîner ou encore, dans une huile végétale cuisine (vierges et première pression à froid) de colza, de cameline ou de chanvre.
Le dernier prérequis essentiel est une bonne hydratation, sachant que le lait maternel contient pas moins de 90 % d’eau ! Les tisanes d’allaitement ont ici leur intérêt : elles stimulent en douceur la production de lait, tout en hydratant correctement les mamans.
Attention toutefois, l’organisme a surtout besoin d’eau plate, de préférence filtrée, sans substances ajoutées, même naturelles.
Les substances galactogènes peuvent donner un coup de pouce aux mamans allaitantes craignant de ne pas produire assez de lait pour leur bébé.
Si la sécrétion tend à se tarir sur la durée, il est indiqué de consulter une association d’accompagnement à l’allaitement, le plus souvent, de véritables techniciennes de l’allaitement.
En revanche, abuser de ces galactagogues risque fort et vite d’être contre-productif : à trop stimuler la lactation, le risque est d’engorger les canaux lactifères et de (douloureusement) les boucher.
Le meilleur des galactogènes reste une alimentation diversifiée et équilibrée, une bonne position pour allaiter et une bonne dose de sérénité.
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