Enfant gardé par plusieurs adultes : harmoniser son alimentation
Quelques recommandations s’imposent, pour faire baisser le poids de l’enfant, réguler son comportement alimentaire, mais aussi calmer le jeu – et les angoisses de tout le monde.
1- Devant l’assiette : des horaires réguliers à établir
Essayez d’établir des horaires qui correspondent aux faims de l’enfant – et à vos contraintes personnelles et professionnelles, bien sûr. La plupart du temps, ces « vraies » faims correspondent aux horaires habituels des repas, goûter compris.
Il peut y avoir des décalages de temps en temps – une grasse matinée, un déjeuner qui s’étale au-delà d’une heure, etc. Mais ils doivent rester exceptionnels. Le mieux est de maintenir une certaine régularité, mais tout en respectant le degré de faim de l’enfant.
La petite fille en surpoids profite d’être chez son papa pour manger des gâteaux bien au-delà de sa faim quand elle est chez lui. À faire : lui interdire l’accès au placard et aux biscuits, réguler ses quantités au goûter – elles le seront toutes seules avec des aliments moins sucrés.
Les « fausses » faims à déceler
« J’ai faim, je veux encore des gâteaux » ! Ces « fausses » faims correspondent surtout à des envies de manger un aliment particulier, surtout sucrés – et gras ! Proposez-lui une tranche de pain, ou un fruit à la place. Vous verrez s’il a vraiment « faim« … Mais surtout pas de gâteaux ou de sucreries supplémentaires.
2 – Dans l’assiette : des portions adaptées
Cela veut dire que si votre enfant n’a pas très faim à l’heure du déjeuner – et que l’on ne peut attendre qu’il ait un peu plus faim pour manger, comme on devrait le faire en tant qu’adulte -, il n’aura pas besoin de manger autant que s’il avait grand faim. Les portions seront donc adaptées.
À 6 ans, un enfant est capable de se servir seul et d’évaluer sa portion. Si c’est vous qui le servez, demandez-lui ce qu’il pense avoir besoin de manger.
Viande : des portions à respecter pour les enfants
Un steak haché complet pour un enfant de 6 ans, c’est trop !
Il n’a besoin que de 60 g de viande, de poisson ou d’oeuf ( = 1 oeuf) par jour ! Comptez 10 g par année. Soit 20 g à 2 ans, 30 g à 3 ans, etc.
C’est valable jusqu’à 12 ans, après ce sont d’autres portions pour les filles et pour les garçons.
3 – Des légumes et des féculents midi et soir
Dans ces portions, les légumes et les féculents ont toute leur place. Ce sont même eux qui doivent composer la majorité de l’assiette !
Il est indispensable de faire goûter les légumes aux enfants dès le plus jeune âge. Et d’insister ! Mais toujours dans la bonne humeur et l’exemplarité, c’est fondamental. N’espérez pas faire manger des légumes à vos enfants si vous n’en mangez pas vous-même…
L’éducation au goût : tenez bon 8 fois !
Il a été démontré par de nombreuses études que l’on doit faire goûter 8 fois un aliment à un enfant pour qu’il soit capable de l’apprécier ou de le détester. Soyez persévérant !
La petite fille qui mange des légumes sans problème chez sa maman, ne veut pas manger de légumes chez sa nounou. Mais elle n’en mange pas elle-même ; alors que sa maman en mange.
4 – « Finis ton assiette » : une phrase à bannir
Cette phrase se transmet malheureusement de génération en génération ! Et dérégule insidieusement le comportement alimentaire en obligeant l’enfant à manger au-delà de sa faim… Une mauvaise habitude qu’il risque de maintenir adulte. Et qui va jouer sur son poids.
La petite fille en surpoids en est victime chez sa maman. Encore une situation où elle mange trop. À faire : ne pas la forcer à finir son assiette et respecter sa satiété.
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J’adore les enfants tya compris on repart ensemble pour leur faire fumer le teuteuh !
Aux 2 papas, je ne trouve pas qu’Emma s’en prend au papa, puisqu’elle parle aussi de la nounou…
Je trouve excellente l’idée d’aller consulter avec tous ceux qui s’occupent de l’enfant.
C »est à eux de se remettre en question, le père et la nounou dont c’est le boulot de s’occuper d’enfants…
Combien de pères laissent les mères éduquer les enfants, ceux qui agissent de la sorte et ensuite font n’importe quoi, voire tout le contraire, « gâchent » tout ce que les mamans font de bien pour leur/s enfant/s. Ces mômes ne doivent plus avoir de repère…
C’est facile d’avoir le « côté cool » pour l’enfant. Et la mère a « le mauvais rôle », au moins elle éduque sa fille, elle !
Laissons le laxisme à ceux qui veulent des enfants et ne pas s’impliquer dans leur éducation. Ceux-là se reposent sur les enseignants, mais quand ceux-ci punissent l’enfant chéri, ils interviennent !
J’ai 3 enfants et un mari depuis bientôt 30 ans, j’ai choisi d’être mère au foyer et j’ai entendu des « il travaille lui », signifiant que je me la coulais douce. Éduquer 3 enfants, à plein temps ce n’est pas la facilité. Résultats ils ont un esprit sain dans un corps sain…
Des comptes à régler avec les hommes Emma ?
vous avez un probleme avec « papa » ou quoi ?