On le sait, manger bio, c’est à la fois bon pour notre santé (moins de résidus de pesticides, plus de vitamines), pour celle des animaux (respect du bien-être animal et de la biodiversité), et pour l’environnement (pas de pesticides et d’engrais chimiques). Si on le pouvait, on consommerait 100 % bio tout le temps. Or il est parfois nécessaire de faire des choix, les aliments bio étant souvent plus chers. Mais il est des aliments sur lesquels on ne peut pas faire l’impasse : voici notre liste.
Manger bio : les fruits qu’il faut consommer bio
Les fruits et les légumes de saison font partie des aliments qu’il est vraiment préférable de consommer bio et local. En effet, les fruits et légumes non bio contiendraient des résidus de pesticides parfois dangereux pour la santé à long terme(1). Un bémol néanmoins : il s’agit plus d’un principe de précaution, les études restant encore trop limitées et sur des échantillons réduits qu’il s’agisse d’agriculture bio ou pas(2). Les études existantes montrent néanmoins un avantage sur le non-bio quant à l’aspect nutritif(3).
De manière générale, les fruits et les légumes dont on consomme la peau doivent être achetés bio. En effet, c’est là où se concentrent le maximum de pesticides… Mais aussi de vitamines(4) ! Il serait donc dommage de s’en priver.
À consommer bio : raisin, pommes, fraises
Le raisin fait souvent partie du triste palmarès des fruits les plus riches en pesticides. En agriculture conventionnelle, il subit en effet de nombreux traitements (herbicides, fongicides) que l’on retrouve dans les grains de raisin. En outre, c’est un fruit dont on mange la peau : raison de plus pour le consommer bio.
Voici les 3 fruits qu’il vaut vraiment mieux manger bio © Dogholiday
Les fraises non bio sont elles aussi souvent infestées de pesticides. Elles peuvent contenir du captane, un fongicide dangereux qui leur donne une jolie couleur rouge. L’avertissement est double pour les fraises qui proviennent de l’étranger qui peuvent avoir reçu des pesticides interdits en France. Consommez donc des fraises bio, locales et de saison !
Savez-vous combien de traitements chimiques reçoit une pomme non bio ? 35 en moyenne, d’après Greenpeace ! Des produits que l’on retrouve dans la peau, mais aussi dans le fruit. Il est donc préférable de les acheter bio : vous n’aurez ainsi plus besoin de les éplucher. De plus, les pommes bio sont relativement bon marché : raison de plus pour ne pas s’en priver !
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Les légumes qu’il vaut mieux consommer bio
Consommer des légumes bio ne revient pas vraiment plus cher que d’acheter des légumes non bio dans un supermarché. Pour acheter des légumes bio pas cher, on adhère à une AMAP ou on se rend au marché… Difficile ? Voici les légumes incontournables en bio.
Salade, carottes, épinards, céleri sont à consommer bio
La salade est l’un des légumes dont on retrouve le plus de résidus de pesticides en agriculture conventionnelle : 80 % d’entre elles en contiennent, et parfois des substances interdites ! En outre, on fait carrément l’impasse sur la salade en sachet qui subit des traitements au chlore.
La salade, c’est au potager ou en bio ©Alexander Raths
De même, le céleri est un des légumes les plus contaminés par les pesticides : il pousse à l’automne dans un climat pluvieux, propice au développement des maladies. Les agriculteurs conventionnels n’hésitent donc pas à les inonder d’herbicides et de fongicides. Pour le céleri rave ou branche, on préfère donc vraiment le bio.
Les épinards et les légumes-feuilles en général sont également à consommer bio : les épinards non bio subissent en moyenne une vingtaine de traitements chimiques. En outre, les épinards bio concentrent davantage de vitamines et de minéraux que leurs homologues non bio !
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Les autres produits à consommer bio
Il n’y a pas que les fruits et les légumes dans l’alimentation bio ! Les autres aliments aussi concentrent des résidus de pesticides ou sont produits dans des conditions vraiment intolérables lorsqu’il ne sont pas bio. Voici les incontournables.
À consommer absolument bio : les oeufs
Heureusement, les oeufs issus de poules élevées en batterie semblent disparaître peu à peu des rayons. Les poules sont en effet élevées dans des conditions lamentables, et sont de plus bourrées d’antibiotiques et d’aliments OGM dont on retrouve des résidus dans les oeufs.
En outre, les oeufs non bio possèdent un risque de transmission de la salmonellose plus élevé que des poules élevées en plein air, une obligation chez dans l’élevage bio.
Il vaut vraiment mieux manger des oeufs bio ©Rawpixel.com
Les oeufs font partie des aliments bon marché que l’on peut acheter en bio sans dépenser trop. On passe donc sans attendre aux oeufs bio ! Référez-vous au code oeuf si vous avez un doute.
Les viandes à consommer bio : le poulet et le boeuf
La viande de boeuf et de poulet non bio contient des résidus de pesticides à cause des aliments que les animaux ingèrent. De plus, comme les oeufs, on peut souvent retrouver des résidus d’antibiotiques et d’aliments OGM dans leur viande.
En bio, les OGM et les antibiotiques sont interdits ; en outre, les animaux élevés en suivant le cahier des charges de l’agriculture biologique ont des conditions de vie bien meilleures que les animaux élevés en intensif. La viande bio est toutefois assez chère : une bonne raison pour en consommer moins.
Les céréales complètes, à consommer bio
Côté céréales, c’est dans l’enveloppe que se retrouvent la plupart des résidus de pesticides. Or dans le pain complet, les pâtes ou les farines complètes ou semi-complètes, on consomme une partie de l’enveloppe de la céréale. On dit souvent que manger des céréales complètes est meilleur pour la santé, car ils sont plus riches en nutriments et en fibres. Ce qu’il faudrait rajouter pour être exact, c’est qu’il faut manger des céréales complètes et bio !
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Pourquoi y a-t-il quand même des pesticides dans l’agriculture bio ?
Attention au nouveau label mensonger « Haute Valeur Environnementale » (HVE). Tous les produits cultivés en HVE le sont avec les mêmes entrants chimiques et les mêmes quantités qu’en culture traditionnelle. Voir en replay le documentaire d’Hugo Clément (série « Sur le front »)