La plus haute juridiction administrative du pays a donné raison à deux élevages qui s’opposaient à ce que le Land de Rhénanie-du-Nord – Westphalie interdise le broyage de poussins mâles.
La justice allemande demande à ce que le broyage de poussins ne soit pas pérenne
C’est la fin d’une longue bataille judiciaire qui opposait, depuis 2013, les élevages de poussins aux législateurs et militants du bien-être animal, bien déterminés à faire interdire le broyage de poussins mâles, dont l’élevage ne présente pas d’intérêt d’un point de vue économique. Cette année-là, le Land de Rhénanie-du-Nord – Westphalie avait essayé de faire voter une loi interdisant la pratique sur son territoire.
Mais deux élevages avaient opposé un recours. Six ans après, la Cour administrative fédérale vient de leur donner satisfaction : le broyage restera autorisé pour une durée indéterminée… qui doit néanmoins faire office de « période transitoire », ont décidé les juges(1).
Il faut savoir que la loi allemande permet la mise à mort d’animaux uniquement si celle-ci est justifiée. Pour les législateurs de Rhénanie-du-Nord – Westphalie, justement, elle ne l’était pas. La Cour administrative fédérale en a cependant décidé autrement.
Face au broyage de poussins, une société allemande propose le sexage dans l’oeuf
45 millions de poussins mâles sont tués tous les ans en Allemagne. Contrairement aux femelles, leur trop faible masse musculaire ne justifie pas leur élevage jusqu’à l’âge où ils pourraient être abattus pour leur chair.
Voilà comment fonctionne le procédé en France. Attention images choquantes !
Le gouvernement fédéral allemand est conscient du problème. Guidé par le souhait de trouver des alternatives, il a récemment octroyé une aide de 6,5 millions d’euros à la société Seleggt, qui a développé et commercialise un procédé permettant de connaître le sexe du futur poussin dès le 9e jour de couvaison. Une technique notamment utilisée par l’entreprise française Poulehouse.
Le procédé consiste à percer, à l’aide d’un laser, un trou microscopique dans la coquille de l’oeuf et d’en extraire une goutte de liquide, dont l’analyse permet de déterminer le sexe du futur poussin avec un taux de fiabilité de 98 %.
Illustration bannière : Un groupe de poussins – © Szefei
A lire absolument
Tout ça parce que nos éleveurs sont devenus complètement débiles toujours à cause de l’argent……… c’est ça le progrès ???? une belle m…… OUI !
oui