On est qu’à la mi-février, mais les premiers pollens sont déjà dans l’air. Le sud de la France est particulièrement touché.
Pollens : attention aux noisetiers et aux aulnes
D’après le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA)(1), en cette mi-février déjà, les pollens commencent à se volatiliser dans l’air. Les noisetiers et les aulnes sont bien en fleurs sur tout le pays, et les concentrations sont en forte augmentation, surtout pour les aulnes. Le risque d’allergie au pollen est moyen dans la plupart des régions, mais dans certains départements du Nord-Est il peut être élevé voire très élevé.
Autour de la Méditerranée, les concentrations de pollens de cyprès sont fortes avec un risque d’allergie très élevé dans le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône, l’Aude et les Pyrénées Orientales, et élevé partout ailleurs. Le frêne, bien qu’il reste discret pour le moment, fait aussi son apparition : le risque d’allergie est estimé comme faible à moyen.
Pour les personnes allergiques, seul l’allégement des symptômes est désormais possible
Le début de plus en plus précoce de la saison des pollens est un phénomène mondial. Selon une étude menée aux États-Unis par l’Asthma and Allergy Foundation of America (AAFA), entre 1995 et 2011, l’arrivée précoce du beau temps a rajouté 11 à 27 jours à la saison des pollens.
Pour les personnes allergiques, cela veut dire que la « fenêtre de répit », où on peut entreprendre une thérapie, se réduit. Entre novembre et février, elles peuvent néanmoins se faire prescrire une thérapie médicamenteuse (si la combinaison des allergènes auxquels le patient est sensible le permet), ou bien suivre des séances d’acupuncture. Pendant la saison de pollinisation, seul l’allégement des symptômes est possible (prise de comprimés antihistaminiques par exemple).
Illustration bannière : Allergies : les pollens sont en avance cette année – © EugeneEdge
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