Allez-vous acheter (et jeter) un sapin de Noël ?

Alors que débute l’avent, le mois avant Noël, c’est l’heure des décorations, des guirlandes lumineuses… et du traditionnel sapin !

Rédigé par Valérie Dewerte, le 29 Nov 2024, à 16 h 47 min
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Alors, cette année, allez-vous encore vous laisser tenter par le fait de mettre un sapin dans un coin de votre salon. Grand, petit, naturel, artificiel, jeté, recyclé… ou carrément replanté ?

Le sapin naturel, toujours le roi

Le sapin de Noël, véritable symbole des fêtes de fin d’année, reste une star éternelle. L’an passé, il s’en est vendu la bagatelle de 5,9 millions, dont 5,3 millions de sapins naturels, selon les chiffres de Valhor, l’Interprofession française de la filière horticole. De quoi représenter un impressionnant chiffre d’affaires de près de 165 millions d’euros, bien qu’en légère baisse depuis quelques années.

Quels sont les sapins préférés des Français pour poser des cadeaux à leur pied ? Les sapins naturels représentent 89 % des ventes, très loin devant les sapins artificiels (11 %) Clairement, le Nordmann restait de loin le n°1 des ventes l’an passé (78,4 % des ventes), très loin devant l’Epicéa (18,3 %).

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Le sapin artificiel deux fois plus cher

Quant à leur prix moyen, il était un peu en hausse en 2023, à 31,19 € pour un sapin naturel, 32,8 € pour un Nordmann et 25,4 € pour un Épicea. Quid du sapin artificiel, censé être plus durable, réutilisé d’une année sur l’autre ? Son prix avoisine… les 50 € ! De quoi en décourager bon nombre…

Pour autant, faut-il vraiment encore acheter un sapin, juste pour l’empiler sur le trottoir au début de l’année suivante, après seulement quelques semaines à s’en être servi comme décoration festive ? Heureusement, le recyclage des sapins naturels tourne déjà au réflexe dans les habitudes des consommateurs français.

Le réflexe de recycler

Et après la période des fêtes, que font les Français de leur sapin ? En réalité, seulement 2 % d’entre eux le rapportent, 5 % le replantent dans leur jardin, et seulement 8 % se contentent encore de le jeter.

Mais, surtout, désormais, 81 % le recyclent. Des habitudes qui varient bien sûr entre ville et campagne, entre citadins et ruraux, ces derniers pouvant plus facilement les recycler au lieu de les rapporter à un point de collecte.

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