Un perroquet anti-révolutionnaire
Du 1er février au 12 juillet 1792 eût lieu un drôle de procès au Tribunal Révolutionnaire d’Arras : celui du Marquis de Viefville, de sa fille, de sa lingère et de sa servante. Tous les quatre sont accusés d’être « auteurs ou complices à la conspiration ourdie contre le peuple français et sa liberté ». Une honte durant cette période la Terreur et encore plus dans le fief de Robespierre.
Mais alors qu’est-ce qui a mené ces quatre personnes à dire qu’elles sont auteures ou complices d’une conspiration ? La réponse : leur perroquet. En effet, ce perroquet criait à tous les passants « Vive l’empereur ! Vive le roi ! Vivent les nobles ! Vivent les prêtres ! ». Ce perroquet fut même appelé à la barre pour témoigner. Sauf qu’arrivé là, le perroquet ne fit que se dandiner sur la barre tout en émettant un sifflement. Chose qui fit rire le public présent qui crut assister à une blague.
Au final, seule la servante fut acquittée, mais elle fut quand même gardée en prison comme étant suspecte. Les autres eurent la gorge tranchée. On ne sait pas ce qu’il advint du perroquet ensuite. Certains disent qu’il fut exécuté en même temps que ses maîtres grâce à une guillotine spécialement créée pour sa taille.
Il est à noter aussi que si le perroquet criait « Vive l’empereur ! », c’était parce qu’il fut acheté à Bruxelles où c’était un empereur qui dirigeait le pays.
Petite erreur à propos de « Cher Ami ». L’héroïque pigeon a officié pendant la première guerre mondiale, et non la seconde.
Il manque le cerf qui joua un rôle déterminant lors de la bataille de Patay en 1429. Voir effetdecerf.fr