C’est un travail régulier que mène l’UICN, l’Union internationale pour la conservation de la nature : la mise à jour de sa célèbre liste des espèces menacées. La version 2022 a été dévoilée le 21 juin 2022 avec plusieurs nouveautés. Malheureusement, mais ce n’est pas une réelle surprise, la situation se détériore et de plus en plus d’espèces sont menacées d’extinction dans le monde.
Plus de 41.000 espèces menacées d’extinction
Les recherches de l’UICN permettent d’avoir une vision du risque de voir les espèces habitant la Terre disparaître, notamment à cause de l’activité humaine, du réchauffement climatique ou encore du braconnage. Désormais, selon la nouvelle liste officielle de l’UICN, on compte 41.459 espèces menacées d’extinction dans le monde. Elles représentent 28 % de l’ensemble des espèces animales connues.
Les autres ne sont pas tirées d’affaire pour autant. La liste rouge compte, en tout, 147.517 espèces, l’UICN classant les animaux en fonction de l’urgence de la menace qui pèse sur eux. Or, ce nombre est en forte augmentation : 10.654 espèces de vertébrés et 2.291 espèces d’insectes ont été ajoutés à la liste rouge de l’UICN pour cette nouvelle édition. On compte par ailleurs plus de 1.400 espèces qui se sont ajoutées à la liste des espèces menacées d’extinction, le niveau le plus critique.
Diaporama – Top 10 des espèces menacées en France
Le papillon monarque migrateur : il a quasiment disparu en 40 ans
Parmi les nouvelles espèces que l’UICN classe désormais en tant qu’espèces menacées d’extinction, il y a le papillon monarque migrateur. Ce dernier, sous-espèce du plus classique papillon monarque, comptait plus de 10 millions d’individus dans les années 1980. Or, en 2021, l’UICN n’a recensé que 1.914 individus, soit une baisse de 99,9 % de sa population en moins de 40 ans.
Mais quelques bonnes nouvelles sont à souligner : la population de tigres sauvages est désormais estimée entre 3.726 et 5.578 , soit 40 % que la précédente estimation. Insuffisant pour le faire sortir de la liste rouge de l’UICN, mais la preuve que les techniques de suivi s’améliorent et que les programmes de conservation et protection sont efficaces.
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