Les routes d’Europe, elles aussi, représentent une véritable menace pour la biodiversité.
Une influence sur la persistance des espèces
Oiseaux, petits mammifères, herbivores, animaux nocturnes… C’est une véritable hécatombe. Selon une étude publiée dans le cadre de Frontiers in Ecology and Environment (1), et faisant la synthèse de 90 enquêtes issues de 24 pays européens, la mortalité des animaux due aux collisions avec les véhicules ne cesse d’augmenter.
Les chercheurs ont calculé au total le taux de morts pour 423 espèces d’oiseaux et 2.121 espèces de mammifères. Selon elle, ce seraient 194 millions d’oiseaux et 29 millions de mammifères qui seraient ainsi tués chaque année. Ainsi, « bien que l’estimation des taux de mortalité routière soit une première étape importante, il faut également évaluer la manière dont les routes affectent la persistance des populations à long terme ».
Les chiffres du Planetoscope : Nombre de collisions entre voitures et animaux sauvages en France
Changer les méthodes de privation
Pourquoi une telle menace, notamment à l’égard des animaux nocturnes et des petites espèces ? En fait, la densité des routes d’Europe est parmi les plus élevées au monde. La moitié du continent se trouve à moins d’un kilomètre et demi d’une route ou d’une voie de chemin de fer. Les routes d’Europe centrale, notamment en Autriche, en Allemagne et en République tchèque, sont les plus mortelles du continent. Ceci explique pourquoi les routes constituent une menace aussi importante pour la vie sauvage.
Cette étude révèle notamment que les espèces plus touchées ne sont pas forcément celles qui sont le plus menacées d’extinction. À tel point que ces morts pourraient entraîner l’extinction complète de certaines espèces. Afin de mettre en place des mesures de conservation efficaces, il faudra donc comprendre quelles espèces sont les plus vulnérables sur les routes. Classer les espèces tuées chaque année sur la route en fonction de leur vulnérabilité pourrait amener à remettre en question les méthodes de prévention actuellement en vigueur, voire la construction de nouvelles voies de circulation.
Illustration bannière : Collision routière avec des animaux sauvage : une hécatombe en Europe © Valeniker
A lire absolument
Nous faisons partie du monde naturel, chacun a son prédateur, pour certains il y a les virus…..
Tous les matins sur une route de Vendée je constate de nouveaux cadavres.
Petite route, pas de radar, aucun contrôle, les criminels se lâchent la nuit et surtout au petit matin les camions et camionnettes qui ne peuvent contrôler correctement leurs véhicules chargés
Ces gens n’ont aucun respect de la vie des autres et se comportent comme des assassins. Pour gagner quoi ? quelques secondes ou très peu de minutes !
Il faut dire que par ici la vie d’un animal, dans l’esprit de la majorité, est tout à fait secondaire
C’est l’éducation qui est à revoir !