La nature est à nos portes. La biodiversité du territoire français est suffisamment vaste pour trouver de quoi s’émerveiller saison par saison.
Quels animaux peut-on observer en automne ?
Une loupe, une paire de jumelles, de bonnes chaussures, une bonne veste, une grosse dose de patience et c’est tout un monde automnal qui s’offre à vous. Découvrez quels animaux vous pourrez avoir la chance d’observer cet automne.
Le hibou Grand-duc
Rapace dont les femelles peuvent atteindre jusqu’à 190 cm d’envergure pour 2,5 kg, le Grand-duc est un hibou qui peut s’observer à l’automne quand il finit de préparer ses réserves pour l’hiver.
Animal opportuniste, le hibou Grand-duc pourra être observé quand il chasse à l’affût, se préparant à fondre sur une proie alors qu’il est sur une branche basse ou sur un rocher. Vous aurez plus de chance de le voir en toute fin de journée.
Le hérisson
Le hérisson est un champion de nos potagers mais surtout un excellent indicateur de la qualité de nos sols et de nos cultures car il est très sensible aux produits chimiques. Gros mangeur d’insectes et de limaces, à l’automne le hérisson cherche un endroit où passer l’hiver !
En fin de journée, il suffit de tendre l’oreille pour entendre le hérisson faire un raffut de tous les diables dans les feuilles mortes qu’il fouille autant pour s’alimenter que pour trouver un lieu où passer l’hiver.
Le cerf élaphe
Notre cerf d’Europe, dont le mâle peut peser jusqu’à 300 kg, est emblématique de l’automne dans nos forêts européennes. C’est à cette période de l’année qu’il se reproduit après avoir commencé à changer son alimentation pour se préparer à l’hiver.
C’est l’animal certainement le plus simple à repérer à l’automne étant donné les cris, le « brame », qu’il pousse pour défier les autres mâles et protéger ses femelles.
L’hermine
L’hermine est un animal de la famille des mustélidés (martres, blaireau, putois, etc.) particulièrement vif et joueur. Excellente chasseuse de rongeurs, elle peut également s’attaquer… à des lapins bien plus gros qu’elle !
Avec l’hiver qui arrive, l’hermine commence à changer de pelage pour se parer de blanc et être moins repérable sur la neige. C’est le moment ou jamais de voir une petite boule de poil blanche partir à toute vitesse.
Le rouge-queue noir
Ce très beau migrateur vient d’arriver en masse par chez nous. Le rouge-queue noir est un oiseau peu farouche qui fréquente des milieux très variés dont les habitations humaines, leurs toits, murets et autres rambardes.
Insectivore, le rouge-queue noir est souvent perché sur quelque chose de dégagé, comme un fil tendu ou un poteau, d’où il observe le sol alentour pour trouver sa nourriture. C’est là que vous pourrez le mieux l’observer !
Le vulcain
Le Vulcain est un papillon de bonne taille pouvant atteindre plus de 6 cm d’envergure ce qui le rend facile à apercevoir.
Le Vulcain se trouve principalement sur certaines orties. Si vous en avez laissé dans votre jardin pour fabriquer votre propre purin ou pour favoriser la biodiversité, vous le verrez.
L’ours brun
Voilà un animal aussi majestueux que noble qui habite encore nos chères montagnes pyrénéennes. Omnivore, l’ours mâle peut peser de 80 à 230 kg et peut mesurer jusqu’à 2 m une fois dressé sur ses pattes arrières. À observer de loin.
D’activité soit crépusculaire soit au lever du jour, à l’automne l’ours se prépare à l’hiver en cherchant une tanière qu’il va préparer pour cela. Il se déplacera donc beaucoup moins en restant sur son site d’hivernage, instant idéal pour l’observer.
L’écureuil roux
À l’automne l’écureuil roux fini de remplir ses réserves pour tenir l’hiver. C’est à ce moment-là, enterrant des glands un peu partout, qu’il joue son rôle de jardinier en dispersant les graines des arbres : Il en oubliera certaines qui deviendront des arbres !
Il suffit souvent de tendre l’oreille pour entendre un écureuil vous invectiver parce que vous êtes trop proche de « son » arbre.
L’oie cendrée
Venues du nord de l’Europe les oies cendrées survolent la France par milliers à l’automne. Pour dépenser moins d’énergie durant leur vol, elles adoptent des formations en V de 50 à 200 spécimens.
Sur leur trajet, les oies cendrées font halte dans les zones humides pour se reposer et se nourrir avant de repartir.
Le loir
Voilà un petit rongeur très vif et vraiment malin au pelage qui va du dessous plutôt blanc et contour des yeux bien foncés. Particulièrement sociable et vivant donc des fois en groupe de plusieurs dizaines d’individus, le loir a désormais pris l’habitude de vivre sous nos toitures.
Une fois l’automne installé il se régale de pommes pour stocker des graisses qui lui seront utiles durant l’hiver ; un excellent appât pour le contempler en toute tranquillité.
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