Des signes encourageants
Mais tout n’est pas noir. Car si certaines espèces ont quasiment disparu, comme l’anguille commune d’Europe ou la salamandre hellbender d’Amérique (photo), d’autres vont mieux. C’est le cas des otaries qui avaient quasiment disparu des cotes de Grande-Bretagne et qu’on revoit maintenant un partout, y compris sur les cotes françaises. Le tigre qui a fait l’objet de grandes attention au Népal est ainsi réapparu.
Dans certains pays, le braconnage est si intense qu’il est supérieur à la natalité : c’est le cas pour l’éléphant d’Afrique ou du Rhinocéros, dont on parle régulièrement ici, mais aussi du gibbon houlock du Bengladesh. Pour certaines espèces comme les serpents européens, comme la vipère aspic par exemple, c’est la disparition de leur milieu naturel qui explique leur disparition progressive.
- Planetoscope : Ivoire d’éléphant braconné dans le monde
En Angleterre, l’agriculture a quasiment fait disparaître les perdrix grises (-50 %) et en Australie de sont les bécasseaux cocorli (photo) qui ont perdu 80 % de leurs effectifs.
C’est parfois la difficulté à nicher qui explique les difficultés : c’est le cas de populations d’oiseaux marins ou bien sûr des tortues dont le nombre a décru de 80 % de 1985 à 2005 !
Une réaction de la communauté internationale
L’ampleur de ce déclin et l’impact de ce rapport devraient aider les pays du monde à s’entendre sur un nouvel accord global sur le climat et sur des objectifs de développement durable quand ils se réuniront en 2015. Nos dirigeants, et à travers eux, nous, ont une responsabilité particulière vis-à-vis du vivant. Espérons qu’ils liront tous le rapport avant de discuter…
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Heureusement qu’en France on a les fédérations de chasse pour veiller sur le bien être des animaux sauvages. Il faut voir par exemple comment ils protègent les loups, les renards, les blaireaux ou les bouquetins.