Le jour de l’an 2013, la famille Adams commence l’aventure : un an sans aller au supermarché. Pour cela, ils établissent quelques règles de base. Ils mangeront leurs propres poulets, leurs oeufs et ce qu’ils pourront cultiver dans leur jardin. Pour le reste, ils achèteront des produits locaux, mais pas dans les supermarchés. Enfin, pour célébrer leur victoire à chaque fin de mois, ils s’offriront un repas au restaurant.
Le défi est difficile à relever, fait de sacrifices, d’autant plus avec deux autres enfants en bas âge de 6 et 2 ans. Mais c’est surtout, pour la famille, une grande leçon de vie. La famille y a appris la patience et le contentement, en mangeant souvent les mêmes choses et en attendant que chaque légume, chaque fruit pousse. Ils ont appris le sens de l’opportunité, de la provision et du plaisir. Ils dégustaient chaque aliment car leur stock n’était pas infini. Cette aventure leur a aussi permis de se rapprocher de la nature, en vivant au fil des saisons.
Pourquoi décider de ne plus aller dans les supermarchés ?
Tout d’abord faire le choix de ne plus faire ses courses dans les grandes surfaces, c’est faire le choix de consommer plus local. Ainsi, ce type de consommation permet de lutter contre les gaz à effet de serre et le bouleversement climatique, mais aussi de préserver les emplois de sa région et de soutenir les petits producteurs. En effet, diminuer les intermédiaires assure un revenu plus élevé à ces derniers.
Acheter directement au producteur ou produire soi même est aussi une garantie sur la production et la provenance de ce que nous consommons. Il est ainsi plus facile d’allier produits bio et production locale. Certes, les supermarchés nous proposent de plus en plus de produits issus de l’agriculture biologique, mais ils viennent souvent de loin. L’intérêt pour la santé est présent, mais d’un point de vue environnemental, le bilan n’est ainsi pas toujours totalement au rendez-vous.
Quelles alternatives aux supermarchés ?
Relever le défi pendant un an est une manière de se rendre compte qu’il est possible de consommer autrement. Pour changer de comportement une heure, comme la Earth Hour, un jour, comme la journée sans voiture, un an, comme la famille Adams, ou toute une vie ? Mais tout le monde ne pourra pas appliquer les méthodes de la famille Adams.
Les personnes habitant en ville ou à la campagne ne pourront s’y prendre de la même façon. Et ceux vivant à la campagne ne sont pas forcément les plus avantagés. Bien sûr, ils pourront avoir peut-être plus facilement leur propre potager bio, quelques poules ou d’autres animaux. Et auront peut-être une ferme à proximité qui pourra leur vendre quelques produits.
Aujourd’hui foisonnent dans les villes de plus en plus de biocoop, d’épiceries bio, de marchés, d’AMAP (Association pour le soutien d’une agriculture paysanne), ou d’associations comme « La ruche qui dit oui » qui rassemble des consommateurs pour commander directement aux agriculteurs et aux artisans. Il suffit, pour cela, de commander vos produits sur internet puis de les retirer dans la ruche que vous désirez. Il en existe plus de 700 partout en France, dont 128 en Île de France.
Alors, pour faire comme la famille Adams, suivez le guide ! Vincent a testé pour vous se passer de supermarché pendant un mois, lisez son récit.
Biocoop n’est pas un supermarché ? Première nouvelle.
« Un supermarché est un établissement de vente au détail proposant, en libre-service, des produits alimentaires mais aussi de grande consommation. »
La segmentation des achats, c’est le passage obligé pour une consommation responsable.
Mes produits pharmaceutiques, je les achète en pharmacie, mes habits en boutique (si possible .. ou par internet).
Je vais sur les marchés, j’achète mes fruits et légumes en bio et/ou local. Et pour les produits manufacturés, je m’oriente sur du bio ou du made in France. Je rentre dans un supermarché pour acheter ce que je ne trouverais pas ailleurs. Papier toilette, mouchoirs, chocolat ..
Je ne trouve pas que Biocoop ait une attitude différente des autres supermarchés, j’avoue avoir une grande antipathie pour ce genre de lavage marketing plus vert que vert.
Pour terminer, je vais cibler le premier commentaire: j’espère ne jamais avoir à vous serrer la main x)
« Mais c’est de la merde ?! Non non, c’est Klouk »
Voila bientot 30 ans que n’ai pas mis les pieds dans un supermarché
Complices de l’industrie agroalimentaire les supermarchés vendent des aliments délétères responsables de nombreuses maladies dites de société :
obésité, hyperactivité , hypertension , cancers digestifs, diabètes …
PS une nourriture de qualité dispense de PQ..
« ou d’associations comme « La ruche qui dit oui » qui rassemble des consommateurs pour commander directement aux agriculteurs et aux artisans. »
La ruche qui dit oui n’est pas une association c’est une Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale. Tout (ou presque) est dans le nom : c’est effectivement une structure solidaire et utile. Mais c’est aussi une entreprise avec des investisseurs. Ce n’est pas pour retirer du mérite à cette entreprise et à ceux qui y travaillent mais les objectifs ne sont pas les mêmes que dans une association. Appelons un chat un chat !
Il existe de plus en plus de solutions pour s’approvisionner chez les producteurs en circuit court: vous avez cité les AMAP, les Ruches etc… Il existe aussi des Drive fermier, partout en France et même en région parisienne. On commande sur internet, on remplit son panier et on va chercher sa commande sur un point de collecte. Je suis adepte! Tout se fait dans la transparence, le détail des producteurs est affiché sur le site.
Bonjour ,
Des drives fermier en région parisienne ? Je suis intéressée , vous avez le nom du site s’il vous plait ?
Nana B : dans les petits commerce bio, il existe du papier toilette écologique.
Et encore, si tu ne vas dans les grande surfaces que pour le papier toilette…
ah ok merci Côte. J’avoue que pour le moment je ne m’attarde que sur les rayons du frais dans les petits commerces bio.
Je pense que c’est une expérience réalisable au final. Il faut s’organiser et s’y préparer mais ça doit être tout à fait possible sans trop de mal.
Et le papier toilette vous le trouvez où?
De même, j’ai arrêté les supermarchés… Sauf pour certains produits pour lesquels je ne trouve pas de solutions : piles ( rechargeables ) , ampoules… Avez-vous des solutions pour ceux-ci ? Autre que les petites épiceries, hors de prix, que je soupçonne de se fournir dans ces mêmes grandes surfaces…
Sans avoir un énorme salaire je ne fréquente plus les grandes supermarchés. Je fais mes courses à la biocoop mais en ayant changé ma façon de consommer. J’achète ce dont j’ai besoin, beaucoup d’aliments vendus en vrac, de saison. Je cuisine au maximum. J’ai arrêté les soldes et les achats compulsifs…