Détecter l’anorexie avant qu’il ne soit trop tard

Anoxerie et comportement alimentaire

L’anoxerie se manifeste par un comportement alimentaire très troublé

Il y a presque toujours une conduite active de restriction alimentaire et de lutte contre la faim qui vont entrainer la perte de l’appétit et de la sensation de faim (= l’anorexie).

Concrètement, cela se traduit par des rites alimentaires de plus en plus importants ou compliqués lors des repas, et un tri des aliments. Il peut y avoir aussi des accès boulimiques suivis de vomissements, ou des prises de médicaments ou de laxatifs.

L’image du corps n’est plus juste ni adaptée : l’adolescent  anorexique se voit grosse alors qu’elle perd du poids. Elle a peur de grossir.

Résultats : la jeune femme perd du poids. Jusqu’à 50 % de son ancien poids ! Sans voir sa maigreur, bien sûr, puisqu’elle est dans le déni.

L’anorexique manipule son entourage

Pas facile pour l’entourage de se rendre compte suffisamment tôt de ce qu’il se passe vraiment. L’adolescent anorexique cache bien son jeu. Il manipule très bien son entourage.

Il ne montre aucune fatigue, au contraire, il est hyperactif physiquement et intellectuellement. Il est capable de moins dormir et de s’appliquer des mesures d’ascétisme drastique – ce qui fait dire aux parents qu’il est « vraiment très s age et studieux« , hyper-sportif.

II est pourtant un signe qui devrait mettre le puce à l’oreille : l’adolescent anorexique refuse toute histoire dans le domaine passionnel et se désinvestit des contacts sociaux. Tout le contraire de ses camarades et des attentes de son âge. Il s’investit au contraire à fond dans le domaine intellectuel.

Anorexie – Le conseil de la diététicienne

Il est très très difficile pour les parents de faire ce diagnostic. Non seulement ils ne connaissent pas les signes avant coureur, mais ils ont du mal à l’accepter.

J’ai dit à cette maman d’amener sa fille chez son médecin généraliste ou bien chez sa gynécologue pour faire le point sur l’absence de règles. Ces professionnels de santé peuvent ensuite réorienter vers les services spécialisés de leur région si le cas est grave, ou bien vers des spécialistes, comme les psychologues – si l’enfant l’accepte, bien évidement.

Le travail est à faire sur le comportement alimentaire, mais aussi sur le rééquilibrage de l’alimentation et la couverture des carences engendrées.Je lui ai proposé d’accompagner sa fille, – si elle le souhaite aussi bien sûr.

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