Vous aimez les grignoter avant un match ou simplement avant le dîner, surtout à l’heure de l’apéro, au coeur de l’été… Mais à chacune son degré de respect de l’environnement, qu’il s’agisse de les produire ou de les transporter.
Noix et noisettes : mieux vaut acheter en vrac
En effet, au-delà du piège des calories, à chacune des stars de l’avant-match son empreinte carbone spécifique. Alors, entre amandes, cacahuètes, noisettes, noix, noix de pécan, noix de cajou ou pistaches, lesquels de ces noix et de ces oléagineux vont vous permettre d’organiser des apéros plus écolo ?
D’abord, avant même de parler des spécificités de ces noix ou oléagineux, commencez par vous poser quelques questions sur leur provenance : ont-elles traversé la terre pour vous apporter l’ambiance ? Ensuite, se pose également la question du conditionnement : plus de petits paquets, c’est autant de déchets plastiques en plus à recycler. Premier réflexe, donc : achetez moins, mais mieux. Mieux encore : achetez en quantité, mais en vrac, et conservez bien à l’abri.
Les noisettes, championnes de l’apéro écolo !
Alors, quelle est la plus écologique des pépites apéritives en soi ? A priori la noisette et les noix de cajou, entre une empreinte carbone plutôt faible et une empreinte eau limitée. En revanche, les pistaches, malgré une empreinte carbone faible, sont très gourmandes en eau pour être produites : environ 8.200 litres par kilo.
Car la question de l’eau nécessaire à leur production se pose vraiment. Ainsi, les amandes, notamment produites en masse en Californie, consomment des masses d’eau absolument gigantesques, créant un véritable stress hydrique en pleine sécheresse…
Les grandes perdantes de l’apéro écolo
Mais certaines noix sont heureusement bien moins gourmandes en eau.
Ainsi, là où l’amande consomme 6800 l/kg, la noix de cajou en nécessite seulement 1.300 l/kg, et les noisettes 2.800 l/kg.
Quid des grandes perdantes en termes d’empreinte carbone pure et dure ? Les cacahuètes, avec environ 2 kg de CO2eq/kg. Soit quatre fois plus que les noisettes…
Un point en plus, en revanche, pour les noix du Brésil et autres noix de cajou : vu qu’elles poussent dans des régions tropicales, elles contribuent en fait à la protection des forêts locales, notamment en Amazonie où les populations ont recours à l’agro-foresterie. Pour les noix exotiques, on les choisit en bio et issues du commerce équitable pour aider les petits producteurs. De quoi changer votre regard sur l’apéro ?
savez vous comment son ramassés et cassés les noix de Cajou? non j’en doute? autrement vous ne ferais pas la promo pour les aperos
Après la récolte, les noix de cajou doivent être séparées de la pomme en veillant à ne pas laisser de pulpe de la pomme sur la noix. On laisse ensuite sécher les noix 3 à 4 jours sur un sol propre et à l’ombre car le plein soleil entraînerait une imprégnation d’huile toxique dans la graine. au bresil et au burkina Faso Mains d’une travailleuse brulées par les extraits des coques de noix de cajou. le monde ecrit que En Inde, c’est la saison où les anacardiers sont en fleurs. Dans les deux ou trois mois qui suivent, ces arbres donneront leurs fruits, d’étranges poires allant du jaune pâle au rouge vif, et qui portent à leur base un excroissance fichée là comme un nez postiche : la noix de cajou. On ne cueille pas ces fruits, on les ramasse lorsqu’ils sont au sol, bien mûrs. On ne les trouve pas non plus sur nos étals, leur chair molle et très juteuse est consommée sur place, telle quelle, ou bien transformée en jus, en boisson gazeuse ou en un alcool très populaire là-bas, le feni.
Ce qui parvient en revanche sans problème jusqu’à nous, ce sont les noix. Non sans préparation, toutefois, car cette graine est un fruit bien défendu. Une double coquille l’entoure dans laquelle se loge une huile très corrosive, le « baume de cajou », que l’on appelle aussi « cardol ».
Cette substance est à manier avec précaution, et les femmes indiennes qui brisent au marteau ou dans d’énormes mâchoires d’acier la coque des noix de cajou portent la plupart du temps d’épais gants de latex pour se protéger des brûlures. Chaque goutte du liquide sombre et visqueux est ensuite récupérée. Il servira à la fabrication de vernis, de résines pour protéger le bois contre les termites ou le plus souvent comme d’une base pour la production de liquide de freins.
Rien de bien gastronomique ? En apparence seulement, car, selon les Indiens, qui exportent les deux tiers des noix de cajou dans le monde, c’est bien parce que les noix sont chez eux le plus souvent brisées manuellement que l’huile ne pénètre pas la graine. « Au Brésil, par exemple, raconte M. Shetty, de l’ambassade de l’Inde à Paris, la majorité des noix sont cassées mécaniquement, ce qui brise souvent également l’autre enveloppe de la graine et met le fruit au contact avec l’huile. Les noix de cajou auront au final une saveur plus amère. » Après avoir été pelé, puis généralement salé, ce croissant de lune est prêt à assumer à travers le monde son emploi d’amuse-gueule ou de complément dans les sauces, gâteaux, riz et cari.
En France cette noix fait partie de ce que les professionnels appellent les « graines nobles » (pistache, amande, noisette, noix de pécan ou de macadamia… par opposition à la cacahuète, graine jugée sans doute moins aristocratique). il faut savoir que la noix de cajou est toxique crue il faut la grillé