Arnold Schwarzenegger en guerre pour l’écologie ?

Arnold Schwarzenegger, l’écolo

Tout au long de sa carrière politique, Arnold Schwarzenegger n’aura de cesse de prendre partie pour une diminution de la pollution au profit de l’environnement. Et cela malgré quelques ratés…

Les véhicules hybrides, le combat de Schwarzy

Côté écologie, Arnold Schwarzenegger s’est surtout penché sur la pollution engendrée par les voitures classiques. En 2006-2007, l’homme signe un traité réduisant de 1/10^e la densité de carbone dans les véhicules, et met en place un décret faisant la promotion d’un carburant à faible teneur en CO2. Il espère développer le marché des énergies renouvelables et souhaite voir se multiplier sur les routes les véhicules hybrides.

Mais il ne s’agit pas simplement pour Arnold Schwarzenegger de se donner une image plus verte. Il n’hésite pas à accuser la même année, l’administration Bush de ne pas suffisamment considérer le réchauffement climatique et ses conséquences.

Cette opposition contre le président au pouvoir fait suite au refus par l’Agence pour la protection de l’environnement (EPA) d’autoriser plusieurs états, dont la Californie, à adopter de nouvelles normes plus strictes concernant les émissions de gaz d’échappement. Arnold Schwarzenegger a un objectif pour la Californie : revenir au niveau d’émissions de GES de 1990, et cela en 2020. Et comme dans ses films, l’homme ne recule devant rien et porte plainte contre l’EPA pour « refus de lutter contre la pollution« .

L’homme met régulièrement à l’honneur les constructeurs automobiles qui lancent des modèles électriques ou hybrides. Et le gouverneur montre l’exemple en conduisant un Hummer, voiture connue pour être très polluante, mais hybride !

Un train reliant les grandes agglomérations californiennes

Si le programme politique d’Arnold Schwarzenegger ne devait se résumer qu’en deux propositions : réduire les GES dont sont responsables en grande partie les véhicules, et réduire l’endettement. Deux propositions auxquelles les électeurs californiens ont adhéré au point d’élire Arnold Schwarzenegger à la tête de leur Etat.

Mais l’homme parvient à convaincre, en situation de crise, ses concitoyens à s’endetter d’environ 35 milliards d’euros pour la création d’une ligne ferroviaire destinée à relier les principales villes californiennes. Une prouesse dans un pays (et un état) où l’automobile est reine.

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La suite p.3> La suite des actions menées par Arnold Schwarzenegger