Moins de voitures et d’avions, moins de grands projets coûteux, plus de vélo, de covoiturage et de transports non polluants ? On peut espérer que la mobilité de demain sera ainsi. Les Assises de la Mobilité s’ouvrent aujourd’hui mardi 19 septembre. Les ONG sont au rendez-vous pour favoriser la mobilité douce.
Les ONG répondent présentes aux Assises de la Mobilité
L’objectif des Assises de la Mobilité est de déterminer les orientations d’une loi, début 2018. « Trente-cinq ans après la dernière loi sur les transports, cette future loi de programmation doit s’inscrire dans la trajectoire de sortie des énergies fossiles avant 2050« , estiment les associations environnementales (WWF, FNE, FNH, RAC, FUB…) dans un communiqué commun.
Favoriser la mobilité douce
De son côté, le CREDOC a publié hier une enquête sur la mobilité des Français au quotidien. Ainsi, un Français sur cinq opte pour la marche ou le vélo pour se déplacer. « La marge de manoeuvre pour les décideurs publics est encore importante« , souligne le CREDOC : les autres seraient la moitié à marcher ou à rouler à vélo « si les parcours étaient plus agréables ou animés« .
Les marges de progression pour la mobilité douce sont les plus importantes dans les villes de plus de 100.000 habitants, où la priorité des usagers est de ne pas perdre de temps.
L’une des priorités des ONG, « l’abandon des projets climaticides au profit d’un plan d’investissements dans les transports du quotidien » (FNH), semblerait avoir été entendue par le gouvernement. Certains grands projets d’infrastructures, comme des lignes TGV ou des autoroutes, ont été mis en « pause » en attendant de trouver des financements.
Officiellement, cette pause se ferait au profit des transports quotidiens des Français. Espérons qu’elle laissera effectivement la place à une politique ambitieuse en faveur d’une une mobilité douce et décarbonée.
Illustration bannière : Favoriser le vélo en ville – © Jacek Chabraszewski
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