Astronomique, météorologique… A chacun ses saisons

Ce n’est pas parce que l’été vient tout juste de débuter d’un point de vue astronomique que c’est aussi le cas d’un point de vue météorologique.

Rédigé par Paul Malo, le 22 Jun 2024, à 11 h 00 min
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Savez-vous comment l’on distingue les différentes saisons ? C’est en fait avant tout une question de températures.

La Terre autour de son soleil

Il n’y a plus de saisons… Combien de fois avez-vous pu entendre cette phrase, à chaque fois que la météo ne correspond pas à ce que l’on s’imagine. Journées trop chaudes et ensoleillées en plein hiver, temps pourri et maussade un 21 juin, jour de solstice d’été et de fête de la musique…

Mais ces réflexions pour partie frappées au coin du bon sens supposent aussi de se poser la question de ce que sont vraiment les saisons ? Tout est au fond question de la position de la Terre, et d’un pays à sa surface, par rapport au soleil. La quantité de chaleur reçue sur un point de la surface varie en fonction du moment dans l’année comme de l’inclinaison de l’axe de rotation de notre planète sur son orbite.

Des saisons décalées

Cela peut sembler paradoxal, c’est en été que la Terre se trouve le plus loin du Soleil. Mais lorsque c’est l’été en France, la planète bleue est orientée de telle façon que notre pays se trouve en fait plus directement éclairé par le Soleil. C’est ainsi que l’on détermine les saisons astronomiques, très rationnellement, en fonction de la position de la Terre autour du Soleil. Le solstice d’été intervient quand le soleil est à son zénith dans les cieux, celui d’hiver quand il est au plus bas.

Mais les saisons météorologiques ne correspondent en fait pas exactement aux saisons astronomiques. D’autant plus qu’elles dépendent aussi du lieu où vous vous trouvez sur le globe. Quand, en Europe, on a la perception de quatre saisons bien marquées, on ne vit au fond que deux saisons sous les tropiques : la saison sèche et celle des pluies.

Une question d’inertie thermique

Ce n’est en réalité que sous les climats tempérés sous lesquels nous vivons que l’on trouve que les saisons météorologiques et astronomiques coïncident presque. Toutefois, et on le ressent bien vu la météo du 21 juin de cette année (où le solstice d’été aura d’ailleurs eu lieu le 20 juin, pour la première fois depuis le 18e siècle), il existe un décalage entre températures et saison.

En effet, intervient également une notion complexe : l’inertie thermique. Il s’agit du temps, de la capacité des matériaux comme de l’atmosphère à stocker, conserver et restituer la chaleur. De ce fait, c’est environ trois semaines après le début de l’été que les températures vont réellement atteindre leur maximum. Alors soyez patient, et ne venez pas vous plaindre quand il fera (enfin) trop chaud !

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