Situé dans l’ouest de l’océan Indien, l’atoll d’Aldabra est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1982. Il constitue une fabuleuse réserve naturelle et recèle mille et une merveilles. Plongée au coeur d’un atoll qui fait rêver par bien des aspects.
L’atoll d’Aldabra : un lieu unique au monde
Aussi nommé Aldabran ou îles Aldabra, l’atoll d’Aldabra est le plus grand atoll surélevé au monde.
Il est situé dans le sud-ouest des Seychelles, à 1066 kilomètres au sud-ouest de Mahé, l’île principale du pays.
L’atoll d’Aldabra mesure 34 kilomètres de longueur d’est en ouest, pour 14,5 kilomètres de largueur maximale du nord au sud.
Les terres émergées représentent environ 155 km2 de superficie, pour une superficie totale de l’atoll d’environ 350 km2, lagon inclus. Appartenant à l’archipel des Seychelles, l’atoll d’Aldabra se compose de 4 îles de corail, séparées par des passages étroits. Il enferme une lagune peu profonde et est bordé d’un récif de corail.
Atoll d’Aldabra : principal lieu de nidification de la tortue verte
L’Atoll d’Aldabra est également le lieu principal de nidification de l’océan Indien pour la tortue verte.
Elles sont quelque 150.000 à vivre sur l’atoll.
Ce dernier abrite d’ailleurs la plus grande population de tortues géantes des Seychelles.
Mais aussi, la plus grande colonie de phaétons à brins rouges, ainsi que d’importantes colonies de frégates ariel et de frégates du Pacifique.
Son isolement et l’absence d’occupation et d’activités humaines pérennes ont permis aux espèces animales et végétales de développer un certain endémisme. Par exemple, avec le râle de Cuvier, dernière espèce d’oiseaux incapable de voler, des îles de l’océan indien occidental.
Climat de l’atoll d’Aldabra
Le climat de l’atoll est tropical et connaît 2 saisons.
D’avril à octobre, les alizés soufflent depuis le sud-est et apportent de l’air relativement sec et frais.
De novembre à mars, la mousson provenant du nord-ouest apporte plus d’humidité atmosphérique et des températures plus élevées.
Malgré le passage de cyclones durant la mousson, les précipitations annuelles sont relativement faibles et varient très fortement pour cette partie de l’océan Indien (moyenne annuelle : 1 100 millimètres).
Atoll d’Aldabra : préservé de l’activité humaine
L’Atoll a été habité par quelques travailleurs pour la pêche et la culture du sisal, du ricin commun et des noix de coco.
Mais il n’a jamais accueilli de population humaine de manière constante et pérenne.
Et cela, en raison de l’inhospitalité de ses îles, de sa difficulté d’accès et notamment de son aridité et du manque d’eau douce.
Les seuls visiteurs ? Les pêcheurs qui errent dans ses eaux, le personnel de la réserve naturelle, des scientifiques qui viennent étudier les différents écosystèmes de l’atoll et quelques touristes, dont le séjour est particulièrement encadré par les gardes de la réserve naturelle.
Seule une quinzaine de personnes vivent sur l’atoll et s’occupent de sa gestion. Cette équipe est composée de 4 scientifiques, 4 gardes, 1 cuisinier et du personnel administratif.
Atoll d’Aldabra : de rares installations humaines
Sur l’atoll, les infrastructures humaines se résument à la station de recherche et aux ruines du campement sur l’île Picard, dans le nord-ouest de l’atoll.
Ces dernières comprennent un cimetière où sont enterrés des travailleurs chinois, une prison et une église.
Il faut noter que les bâtiments fonctionnent en accord avec l’environnement. Ainsi, l’électricité est générée par le soleil et l’eau de pluie est récupérée.